Lettre importante

Introduction à cette lettre

J’ai écrit cette lettre il y a un peu plus d’un mois (Aout 2024) à une personne que je ne connais pas encore personnellement. Nous avions eu plusieurs échanges sur le thème de la spiritualité Chrétienne et je lui ai donc écrits plus en détail les persécutions dont je suis victime. A ce jour, je n’ai toujours pas eu de réponse de sa part.

Le contenu de cette lettre offre une bonne synthèse de ce que je vis et de l’incompréhension totale dans laquelle je me trouve. Le lecteur y trouvera décrit les 3 grandes thématiques de ma situation :

  1. Des persécutions politiques classiques et la description des méthodes utilisées.
  2. Des persécutions « métaphysiques/spirituelles » en lien avec le thème Chrétien.
  3. Le fait que ces persécutions pourraient être liées à une forme d’autorité dont je serais détenteur à mon insu ce qui expliquerait l’absence de compassion, de doute ou de culpabilité de mes persécuteurs.

Maintenant je vais vous raconter une histoire assez connue dans les milieux théologiques. Je la retranscris en substance car je ne retrouve pas la source : Le diable discute avec un de ses copains. Il est question d'une personne qui aurait eu accès à une partie de la vérité. Le diable semble satisfait et le copain du diable lui dit, « pourquoi es-tu content, cela ne va pas dans ton sens, dans ton intérêt ? » Et le diable répond en riant : « si car maintenant on va pouvoir l'aider à l'organiser ».

Selon ChatGPT :

« Cette parabole est souvent attribuée à des œuvres philosophiques ou théologiques qui traitent de la ruse du diable, qui ne se contente pas de propager des mensonges, mais cherche à corrompre même la vérité en l'utilisant à son avantage. Cette histoire est généralement utilisée pour illustrer comment le mal peut instrumentaliser la vérité de manière perverse, en la réorganisant ou en la déformant subtilement. »

Beaucoup d’agents utilisent cette technique (dire ou décrire une partie de la vérité) afin de la réorganiser en la déformant subtilement. Ce n’est pas du tout ce que je fais. Je mène une enquête dans toutes les directions possibles concernant ce qui m’arrive. Et je vous transmets l’ensemble du fruit de mes investigations. Mais il n’y a peut-être qu’une seule (ou aucune) des hypothèses ci-dessus qui sont vraies et mon but est que vous utilisiez votre propre expérience pour rejeter les hypothèses, les pistes que j’ai suivies qui vous semble clairement fausses. Si vous êtes une personne extrêmement rationnelle et que mon hypothèse 2 vous heurte : rejetez-là sans la moindre hésitation. Si les persécutions que vous endurez ne semblent en aucun cas reliées d’une manière ou d’une autre à une forme d’autorité qui vous serez confié à votre insu, rejetez l’hypothèse 3 également. Ne gardez que ce qui est corrélé à votre propre expérience.

Je ne connais pas la vérité et je veux vous prémunir contre le risque que mon texte serve les intérêts du diable qu’il s’agisse d’un diable métaphorique (le mal politique) ou d’un diable réel.

D’autre part, mon texte (en particulier quand il fait allusion aux persécutions métaphysiques que j’endure) est tout particulièrement dangereux car il peut vous mener au suicide. N’oubliez pas que ce ne sont que des pistes (parfois dangereuses) que je décris et pour lesquelles je n’ai aucune certitude et pourrais moi-même faire l’objet d’intoxication. Ne vous faites surtout pas de mal à cause de mon exégèse biblique qui n’est qu’une piste parmi d’autres. Ce serait folie et potentiellement la volonté d’un diable --politique ou métaphysique--. Un bon contre-poison contre mon propre texte est le texte d’Arnaud Desjardins : « Arnaud Desjardins - En relisant les évangiles ».

Je vous en supplie : soyez prudent en me lisant.

Viafx24

La lettre

Salut [Identité protégée],

[Paragraphe introductif supprimé car sans intérêt]

Les persécutions politiques que je subis sont de forme assez classiques : internement en asile sans consentement (avec l’horrible emprise subtile du personnel soignant que cela engendre et qui représente sans aucun doute une forme de torture psychique), cambriolage, menaces de mort, ersatz de simulacre d’exécution, frein qui lâche au contrôle technique, ma voiture qui prend feu alors que je suis en train de conduire, expulsion de mon logement, interdiction d’avoir des relations affectives et sexuelles, coup et blessure (mais antérieur au début des persécutions visibles en 2014), surveillance constante en temps réel et non dissimulée de tous mes moyens de communication (ordinateur, téléphone etc…) et last but not least : les centaines de milliers de « piqures » effectuées quotidiennement par l’entremise du double langage ou par l’utilisation de signe équivoque dans le but d’envoyer un message blessant, insultant mais le plus souvent servant à stipuler « regarde on est là, on te suit de près, on surveille et contrôle tout ce que tu fais, tout ce que tu dis, on te ment, on te manipule et on te fabrique des faux plancher sur absolument tout ». L’utilisation de communication « déniable car équivoque » est, je dirais, la base de fonctionnement des services secrets / société secrète qui s’acharnent contre moi. Personne dans mon entourage n’est capable de venir discuter point par point des éléments présents dans cette liste. Ils fuient toute discussion, me renvoient à ma santé mentale : de mon point de vue, ce sont des agents avec une muselière. Je ne fais pas passer de test aux gens : cela n’a aucun sens, c’est laid et immoral. Néanmoins, je vais regarder comment tu t’en sors pour revenir discuter de ce paragraphe puisque tu trouvais mon texte « abscons » et cela me donnera une idée du « combien tu es piloté ». La caractéristique d’un système basé sur des agents est l’absence de justice pris au sens de capacité à faire un « retour sur » pour mettre en lumière ce qui est juste de ce qui ne l’est pas. Je n’ai pas d’accointance particulière pour la notion de justice quand elle est mise en pratique car je ne crois pas qu’elle ne puisse jamais être juste et je ne demande pas réparation de ce qui m’a été fait et qui m’est encore fait quotidiennement. Néanmoins il est facile de regarder qui est capable de dire « on va faire un « retour sur » pour analyser point par point ce que tu dis » de ceux qui préfèrent un « tourne la page, passe à autre chose »… C’est ainsi qu’on distingue un agent (il suit le pouvoir en place) d’un juste (il se réfère à des lois indépendantes du pouvoir en place).

« Je comprends que tu es rejeté à cause de tes opinions et tu sembles souffrir de ce rejet » : Cette phrase, de ta part, typiquement « sonne » très « agent ». Je parle de persécution politique, tu reformules via une minimisation en « tu sembles souffrir du rejet de tes opinions ». La politique traite essentiellement de trois domaines essentiels : la réalité (la vérité), la violence et la souffrance. Je me fous de mes opinions autant que de leur rejet. Un moine bouddhiste zen explique son parcours en disant « j’ai arrêté de chérir des opinions ». Et j’accorde beaucoup de crédit à cette phrase même si mon texte est bourré d’opinions diverses et variées. Le problème n’est donc pas le rejet de mes opinions mais la violence des hommes (à mon égard et à l’égard d’autres insoumis qui subissent le même sort). Cette violence façonne le psychisme de mes persécuteurs et fait d’eux ce qu’ils sont : des hommes ultra-violents sans limite c’est-à-dire des monstres. Il m’est insupportable de percevoir autrui sous cette perspective-là. Et il est donc naturel que je veuille pour l’Homme, pour l’Humanité, quelque chose de mieux. L’implémentation politique d’une sorte de « Truman show en bien pire » qu’on me fait subir est indigne de l’Humanité.

Les persécutions métaphysiques ressemblent aux premières mais avec cette différence : je ne suis pas en mesure de les expliquer avec la science dont j’ai connaissance. Il s’agit donc de messages envoyés trente ans plus tôt (ce qui sous-entend un contrôle du temps) ou de lecture dans les pensées... Bref, toutes les références des « fous » quant aux extra-terrestres, au diable, aux hommes du futur etc… Bien évidemment, il est plus rassurant pour la société de traiter mon discours en termes de pathologie psychiatrique. Le souci c’est que je suis docteur en microbiologie, j’ai suivi des cours de neurobiologie au plus haut niveau et je ne vois que trop bien que toute explication « molecularo-mécaniste » pour expliquer les expériences horribles que j’ai subies serait complétement erronée. Ce que j’ai vu est complétement réel et en aucun cas le fruit d’hallucination. Je décris souvent également les persécutions que je subis en terme « métaphysique » car j’ai souvent le sentiment que les autres (les agents) ne savent pas ce qu’ils font ( Luc 23 :34 « Dieu, pardonnes leur parce qu’ils ne savent ce qu’ils font »). Leur jeu d’acteur semble trop parfait, tout le temps. Il n’y a jamais de lueur dans leur regard, de sourire ou quoi que ce soit qui pourrait signaler l’acteur derrière la réplique. C’est pourquoi il m’est désagréable (et Jean-Jacques Rousseau mentionne déjà ce point dans les rêveries du promeneur solitaire) d’accuser mes contemporains de violence inouïe à mon égard quand il pourrait s’agir simplement d’une force maléfique qui passe et parle à travers eux. 10 ans après le début de ce cauchemar, je suis toujours sans certitude sur ce point. Rousseau est mort sans avoir pu comprendre non plus ce qui lui était arrivé.

Ton commentaire sur le fait que je pourrais être victime de démon est intéressant. Et bien sûr en lisant les Evangiles et les actions de Jésus, j’ai moi-même suspecté cette hypothèse. Je ne peux l’exclure à l’heure où j’écris ces mots. J’ai longtemps pensé que la philosophie était ma meilleur arme (via Sénèque) pour me défendre. La philosophie restera ma compagne de toujours mais j’ai trouvé dans la spiritualité (je me définis comme Chrétien suivant la voie de Arnaud Desjardins) quelque chose d’encore « au-delà » capable de m’apporter l’aide et le soutien dont j’ai crucialement besoin. Et ce quelque chose s’appelle Dieu. Étant donné mon background, mon approche Chrétienne est nécessairement une approche mystique et ésotérique plutôt que basé sur une lecture stricte des Evangiles. Pour revenir sur les démons, as-tu suspecté l’hypothèse inverse ? Tous les autres seraient victimes de démons sans s’en rendre compte et pour des raisons que j’ignore, Dieu me permettrait de me rendre compte de cette vérité ? En effet, comment expliques-tu Matthieu 8 :21 :22 : « Un autre, d’entre les disciples, lui dit : Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. Mais Jésus lui répondit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. » ? L’expression « laisse les morts ensevelir leurs morts » semble mettre en lumière le fait que Jésus considère la majorité des êtres humains comme étant « morts ». En d’autres, terme, j’ai souvent le sentiment de vivre dans une matrice complétement factice de part en part, peuplée de gens qui sont morts avec Jésus m’orientant vers la seule issue possible pour quitter ce monde factice horrible : le suivre c’est-à-dire mourir dans ce monde pour renaitre dans le sien. Dans ce contexte, comment savoir qui est démonisé ? Moi, les autres (toi compris) ou nous tous ?

Le fait que les Evangiles et les différents textes de la bible ne défendent pas cette thèse de Jésus encourageant ses disciples à le suivre dans la mort pourrait s’expliquer par (1) le fait que ceux qui écrivent sur Jésus (les Evangiles) sont aussi peut-être ceux qui n’ont pas eu la foi suffisante pour oser le suivre dans la mort. (2) la censure au fil des siècles par le clergé et les instances politiques qui ne peuvent évidemment pas laisser se propager une religion qui enjoint ses fidèles au suicide. Je ne dis pas que mon interprétation morbide soit la bonne. Je dis que c’est une interprétation/exégèse légitime parmi tant d’autres mais qui semble avoir fait l’objet d’une censure ou volonté d’occultation. Dans le christianisme, on entend souvent la phrase « le suicide est un péché mortel » mais je ne vois pas quand Jésus a dit cela et donc d’où (de qui) vient exactement cette idée. Mais je ne suis pas expert en théologie et je n’ai lu les Evangiles qu’une fois.

Revenons à ta phrase « Je comprends que tu es rejeté à cause de tes opinions et tu sembles souffrir de ce rejet. » : je suis un homme qui vient à toi en se plaignant de persécutions politiques extrêmement graves. Si un Tibétain, un Chinois, un Juif, un Palestinien, un Chilien, un Ukrainien, un Russe se présente à toi en se plaignant de persécution ? Aurais-tu la même réaction de minimisation et de focus sur des histoires de rejet d’opinion ? Car si tu sais intérieurement que tu n’es pas du tout un agent, quelle force t’a poussé à réécrire, reformuler, minimiser les termes que j’ai employé si ce n’est un potentiel démon ? Ne me mécomprends pas : je ne suis pas en train de te reprocher cette phrase : elle n’a aucune importance et en rien elle ne m’a blessé ou fait mal : je l’utilise comme illustration d’une réponse automatique hors contexte. Et cette réponse automatique hors contexte a trois explications possibles : (1) une réponse d’agent (2) une réponse d’être démonisé (3) une reformulation malencontreuse basée sur une identification à mes propos (toi-même te sentirait rejeté à cause de tes opinions).

En ce qui concerne la moralité dans les Evangiles, tu as sans doute raison. Il y a une forme de moralité présente dans les Evangiles. Mais il y a aussi des paraboles qui semblent souvent a priori amorales voire non-morales (inversés par rapport à ce qu’on attendrait). Je suis sous influence d’Arnaud Desjardins et mon interprétation est que l’enseignement de Jésus ne vise pas à proposer une philosophie morale, et indiquer ce qui est le bien et ce qui est le mal mais plutôt de proposer un enseignement ésotérique menant à une forme de vérité pour suivre Jésus à la fois hors des considérations du monde phénoménal (Jean 18 :36 : « Mon royaume n’est pas de ce monde ») mais également pour trouver Dieu au plus intime de son être (Luc 17 :21 : « Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. »). Idée qu’on retrouve chez Saint Paul dans galates 2 :20 (« et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi »). Ainsi, ma lecture des Evangiles me laisse penser que ce texte traite beaucoup plus de vérité que de morale même si je ne nie pas que cette dernière soit tout de même présente (luc 10 :25-37 ; parabole du bon Samaritain). L’amour de Dieu et du prochain (y compris « des ennemies ») définissent selon moi ce que vouloir être Chrétien implique. Mais je n’entends pas cette nécessité, cette implication dans un sens moral c’est-à-dire « si tu es capables d’aimer Dieu, ton prochain et tes ennemies, c’est bien sinon c’est mal et tu n’es pas réellement Chrétien » mais dans un sens au-delà de la morale, une volonté de recherche de la vérité, d’union à Dieu et à sa volonté : un chemin qui est indiqué, proposé par Jésus au-delà de la morale et malheureusement dans un contexte où il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus (Matthieu 22 : 14). Encore une fois, je répète que je suis sous influence d’Arnaud Desjardins sur ce sujet.

Au sujet de ce « beaucoup d’appelés, peu d’élu », j’ai malheureusement eu à subir (dans un contexte où j’ignorais tout des évangiles) une demande très insistante de Dieu (ou d’un diable) pour que je mette fin immédiatement à mes jours en m’ouvrant les veines dans une baignoire et si je ne m’exécutais pas, je serais contraint de signer un pacte avec le diable. C’est la pire expérience que je n’ai jamais vécu dans ma vie. L’horreur à l’état pure. Infiniment plus dur que l’ensemble des persécutions « politiques » que j’ai eu à endurer. Dans ce contexte, la mort devenait quelque chose d’infiniment désirable par rapport à l’autre alternative : devenir un suppo de satan. C’est pourquoi je comprends parfois cette expression « beaucoup d’appelés, peu d’élus » comme je l’ai vécu : Dieu vient appeler certaines personnes en leur demandant l’acte de foi suprême. Ce sont les appelés et ils sont nombreux. Seuls quelques élus ont une foi suffisante pour s’exécuter et donc se donner la mort. Et je souffre parfois d’avoir eu le sentiment d’avoir été appelé mais trop faible pour être élu.

Revenons à la politique :

« L’esclave commet le mal et ne saurait faire autrement. Il est immoral, surtout s’il s’accommode du mode de vie qui est le sien et ne fait rien pour passer du côté lumineux de la force ». Encore une phrase qui me laisse soupçonner que tu en sais plus que tu ne veux l’admettre. Star wars représente la superproduction ayant introduit l’idée du côté obscur de la force (clones blancs, dark vador, agents, dictature etc…) opposé au côté lumineux de la force dont de mémoire, il n’est pas fait allusion mais dont on peut estimer qu’il est illustré métaphoriquement par le sabre laser des chevaliers jedi. La thématique obscurité/lumière dans un contexte politique n’est connu que des « gens avertis » car la propagande dissimule tout cela habilement. Il est donc peu probable à mes yeux que tu sois naïf sur ces questions. Et tu en sais d’ailleurs probablement beaucoup plus que moi. Ton dernier paragraphe cherche à me convaincre que le mensonge est jugé acceptable par Jésus puisqu’il l’a utilisé. En 2014, on m’a fait réaliser l’existence de l’énorme faux-plancher qui existait sous mes pieds (et que la majorité des gens connaissaient) et j’en fus évidemment très choqué. Je me rappelais alors des philosophes contemporains ou non, disserter pendant des heures pour savoir si oui ou non il faut mentir au nazi et cacher les Juifs qui sont sous le plancher. Bref, s’il faut suivre Kant et ne jamais mentir quoi qu’il arrive ou si parfois le mensonge est acceptable. Mais je ne comprenais que la surface du débat et je ne voyais pas les enjeux réels : les petits mensonges à droite à gauche, tout le monde en fait, certains plus que d’autres, pour préserver les conventions sociales, mettre de l’huile dans les rouages : bien souvent le gens ne le font même pas consciemment ou même pas intentionnellement : les petits mensonges sortent d’eux-mêmes « parce que la vie est plus facile ainsi ». Personnellement, je mens très peu, quasiment jamais mais je comprends que les gens ne puissent pas se passer du mensonge pour vivre, même si c’est par faiblesse. Autrement plus grave, le fait d’utiliser ce débat sur Kant et la justification du mensonge pour justifier les faux plancher qu’on peut créer collectivement à un individu, à un groupe ou à l’humanité entière. Malheureusement c’est possible et la technologie existe : elle est utilisée chaque seconde de cette existence par la plupart des gens. Quelle est ta position sur cette question ? Utilises-tu les Evangiles et Jésus pour légitimer l’action sécrète, la manipulation, le mensonge politique, la fabrique de faux-plancher ? La préférence pour l’obscurité vis-à-vis de la lumière ? Car j’ai souvent tendance à penser que ceux qui débattent « l’air de rien » sur le mensonge en philosophie traitent en réalité de ces questions : nos sociétés où le faux est omniprésent. Et où la distinction même entre vrai et faux devient potentiellement sans aucun sens.

[Paragraphe sans intérêt, supprimé car relatif aux activités politiques de mon correspondant]

Une des bizarreries de ma situation est le fait que je serais au pouvoir d’une manière bien étrange car à mon insu et contre mon gré ! C’est le fameux syndrome de Napoléon chez les fous ! 😊 J’ai pu observer ou suspecter en effet un certain nombre de changements sociétaux discrets en rapport avec la manière dont je mène ma vie. Tout cela est subtile mais je soupçonne que la manière dont je mène ma vie est scrutée par d’autres pour définir des orientations politiques possibles. Il pourrait s’agir également d’intox et je me préoccupe assez peu de ce problème. Néanmoins parfois, des idées politiques s’imposent à moi et je ne peux m’empêcher de les faire murir ou de le coucher par écrit. Je n’ai jamais l’intention d’utiliser la probabilité d’exercer une certaine influence pour faire passer ces idées par la force ce qui serait contraire à mes propres règles [dont mes ordres de mission]. Cette charge et responsabilité politique qui est potentiellement la mienne, je la prends à la fois avec légèreté et directement sous contrôle de la volonté de Dieu. Cela me permet de n’avoir aucune attente, aucun espoir, aucun intérêt, aucune envie, aucun désir que telle ou telle de mes idées politiques « passent ». Je m’en contre-fou dans le sens où la sphère spirituelle a beaucoup plus d’importance pour moi que la sphère politique. Si les idées sont bonnes, elles orienteront les hommes selon la volonté de Dieu, sinon elles partiront à la poubelle car issues d’un cerveau malade. Dernièrement, je ne prends même plus le temps de mettre en forme proprement ces idées (j’ai trop de travail) : je balance simplement les grandes lignes sur chatGPT de ce que j’ai en tête et je laisse le soin à d’autres ou à Dieu de reconstituer l’esprit de la loi s’ils le veulent bien et si Dieu le veut. Je ne m’autorise évidemment pas à donner des ordres. Seulement orienter, jamais ordonner. Et je ne m’intéresse même pas à la suite ou au devenir du dit projet de loi. J’ai déjà fait cela à propos de la question du « suicide assisté » il y a une dizaine d’année et je me fou de savoir si les choses ont effectivement été implémentées telle que je les ai décrites. Comme je te l’ai écrit, j’ai un passé Stoïcien avec Sénèque : « ce qui dépend de moi ». Ce qui ne dépends pas de moi, j’évite de m’y préoccuper dans la mesure du possible. Je vais te faire suivre mes deux dernières idées de projet de loi. Elles prennent la forme d’une longue conversation avec chatGPT (que je découvrais à l’occasion). Je n’avais aucune idée d’où j’allais quand j’ai commencé ces chats de plusieurs heures autrement dit je ne pensais pas que cela puisse être autre chose qu’un amusement passager. Par contre je savais exactement ce que je voulais en termes de projet de loi. Le résultat sont des textes qui partent dans tous les sens, sans doute abrupte à lire mais l’essentiel y est : (1) ce que je veux (2) le niveau de pragmatisme en termes de réalisation (3) le risque d’opposition (4) la budgétisation.

Le premier thème est la lutte contre la misère affective et sexuelle. Trop de gens sont devenus « intouchables/incaressables/inbaisables» avec toutes les conséquences graves que cela engendre en terme de souffrance. La solution que je propose est là : Discussion chatGPT sur la misère affective. Au début, tu verras que je m’amuse à discuter de sujets sans importance et petit à petit tu peux voir que je commence à cibler plus précisément ce que je veux, jusqu’à la budgétisation du projet.

Le deuxième thème est la lutte pour faire chuter le taux de conversion non-fumeur/fumeur chez les jeunes. Idem, la conversation au début part dans tous les sens pour commencer ensuite à créer le projet de loi de manière beaucoup plus affinée. C’est ici : Discussion chatGPT sur la lutte contre la conversion non-fumeur/fumeur

Si les liens chatGPT indiquent « erreur 404, page introuvable », copie-colle simplement l’url dans un autre navigateur (l’accès à la page web fonctionne pour moi dans chrome et firefox mais pas dans edge). Evidemment, c’est très long à lire car il y a peut-être des dizaines de pages mais beaucoup peut être lu en diagonal en particulier quand il y a des répétitions. Bien évidemment, je ne te demande pas de les lire ! 😊 Ne le fais que si cela t’amuse de voir comment un politique (ou un cinglé selon ton point de vue) traite un problème comme ceux énoncés. D’autre part, je ne te proposerais pas de lire ces textes/conversations bizarroides avec une IA sans te renvoyer l’ascenseur : sent-toi libre de m’envoyer tout texte ou livre que tu as écris et dont tu souhaiterais éventuellement avoir un retour.

A priori, nous venons d’horizon politique très différent. Mes premiers amours politiques étaient anarchistes c’est-à-dire soulignant l’importance de la liberté de la personne. Et j’ai tendance à penser comme le philosophie Alain, qu’on peut difficilement faire de la politique si on n’a pas déjà été un anarchiste mais évidemment c’est subjectif... Evidemment cette liberté de la personne doit être tempérée ou s’intégrer avec les notions d’égalité et de fraternité ce qui fait que paradoxalement (étant donné les persécutions que je subis), la devise française me va assez bien « liberté, égalité, fraternité ». Mais il y a un mot qu’on ne trouve pas c’est le mot « bonté ». Historiquement (et j’accorde peu voir aucun crédit à l’histoire puisqu’elle est toujours écrite par les vainqueurs), la France a un passé assez guerrier. Cela explique peut-être l’absence de ce mot « bonté » pourtant si important. Je n’ai pas eu d’autre amour politique que l’anarchisme. Je suis ensuite simplement devenu Stoïcien et Chrétien c’est-à-dire que la sphère politique a perdu de son intérêt et de son sens par rapport à la philosophie et la spiritualité. Comment un anarchiste peut-il écrire un projet de loi empiétant sur la liberté individuelle de fumer ? Déjà ce n’est pas un projet de loi au sens strict du terme : je balance, je crache ce que je pense qu’il faut faire en me foutant complétement de l’implémentation effective. La liberté doit être tempérée par la fraternité. De ma perspective, le tabac est un poison. Il est normal que je souhaite mieux protéger « mes jeunes frères » susceptibles de tomber dans ce piège.

Revenons à la spiritualité. Je travaille dans un centre de sauvegarde de la faune sauvage. En gros, je soigne des animaux sauvages et fais aussi un peu de bricolage. Il pourrait être tentant de chercher de l’équivocité derrière ce job « soigner des animaux sauvages » mais il n’y en a pas, en tout cas pas de ma volonté. Hier un agent m’a appelé pour un motif futile puis il a essayé de me faire prononcer le mot « blaireau » qui peut s’entendre comme une insulte. « Qu’est ce qui est arrivé à l’animal dans la cave « mammifère » là tu sais, celui avec des griffes… ». C’est un type de persécution assez classique qui consiste à tenter de forcer l’autre à prononcer un mot (manipulation) pour qu’ensuite il s’en sente blesser une fois qu’il a compris le stratagème. Hier j’ai tenu bon, je ne sais pas pourquoi, et j’ai fait mine de ne pas trouver le nom de l’animal qu’il cherchait à me faire dire. Une minute, puis deux minutes, je lui disais « cherche, cherche encore ». Puis je lui ai dit : « cela commence par un B, puis un L » jusqu’à ce qu’il soit contraint de dire « Blaireau ». Puis j’ai conclu la conversation en lui disant : « sur ce bon mot, je te laisse ». Bref, il était chargé de s’amuser à ce jeu méchant et j’ai inversé le processus ce que je ne fais jamais ou rarement. La question que je me pose aujourd’hui est la suivante : est-ce que pendant notre échange téléphonique j’aimais cet homme, cet agent jouant à ce jeu de monstre ? Non à l’évidence. Je me prétends Chrétien mais j’échoue dans la plupart des cas à aimer mes ennemis. Ou alors de loin, après coup.

Se dire Chrétien impose de suivre un chemin qui mène à l’amour de Dieu, de son prochain et de ses ennemis. Arnaud Desjardins va plus loin et pense que le terme « ennemis » ne s’applique pas seulement aux hommes qui nous sont hostiles mais à toutes les choses de la vie que nous n’aimons pas : la fatigue, la maladie, tout ce que l’adversité peut nous amener et qui sont pourtant la matière première susceptible de nous aider à progresser spirituellement.

Voilà j’en ai terminé avec ce qui me semblait important de dire, important de ne surtout pas taire.

[Phrase sans intérêt, supprimée car relative aux activités politiques de mon correspondant]

Que Dieu te garde.

Viafx24 (Lors de l’envoi de cette lettre, j’ai signé avec ma vraie identité)

Echanges qui avaient précédés cette lettre

Avant cette lettre, j’avais déjà transmis via facebook les informations ci-dessous et j’avais reçu une réponse assez longue mais vide de contenu. Par égard pour son auteur, je ne l’a retranscris pas.

J’endure des persécutions depuis une dizaine d’année. Ces persécutions ont à la fois une forme politique et métaphysique ce qui fait qu’il m’est difficile de savoir à qui ou à quoi j’ai à faire. La société a évidemment composé un récit explicatif / un narratif de mon discours à base de « psychose paranoïaque », « schizophrénie » etc… Sur le plan politique, les persécutions que j’endure ressemblent très fortement à celle que décrit Rousseau dans « les rêveries du promeneur solitaire ». Un monde politique underground composé d’agents chargés de contrôler les paramètres jugés stratégiques, le tout dans l’obscurité bien évidemment. Sur le plan métaphysique, je ne te connais pas encore assez pour te dire ce que j’ai compris ou cru comprendre, ce que j’ai vu ou cru voir. Beaucoup trop douloureux.

Pour tenir face à ses persécutions horribles quotidiennes, je suis devenu Chrétien en 2015. A la base, je suis issu d’un milieu scientifique athée. Le Christianisme n’était donc pas l’évidence. Pour faciliter et approfondir ma quête spirituelle, j’ai eu la chance de découvrir les livres d’Arnaud Desjardins qui propose une voie spirituelle plus adaptée à mon background tout en étant compatible avec ma foi Chrétienne. Cela nécessite néanmoins un détour par les spiritualités orientales.

La première fois que j’ai lu les Evangiles (il y a de cela deux ans peut-être), j’ai été heurté par le fait qu’il ne s’agit pas d’un ouvrage « humaniste » comme je l’imaginais. La morale n’y a pas sa place et cela me dérangeait. D’autre part, j’ai d’énormes difficultés à comprendre les paraboles et diverses métaphores : quand on parle d’un semeur de graines, je pense vraiment en lisant qu’on parle de quelqu’un qui sème effectivement des graines dans la terre. Ma formation scientifique m’a formaté pour être relativement hermétique au double langage même quand je suis prévenu à l’avance qu’il faut lire entre les lignes.

C’est grâce à Desjardins (via sa perspective) que j’ai pu relire les Evangiles et commencer à porter un intérêt pour l’exégèse qu’il propose. Il reconnait bien-sûr que les Evangiles ne sont pas un traité de morale mais qu’ils renferment un enseignement pour mener une quête ésotérique, mystique à la recherche de la vérité et d’une plus grande communion avec Dieu. La vision proposée par Desjardins est certes non-morale mais essentiellement « positive » dans le sens « apaisante », « rassurante ». Et il montre en quoi la voie spirituelle qu’il propose est en accord avec le message des Evangiles. Selon Desjardins, il est possible dans cette vie-même, de suivre les pas de Jésus et de Dieu ce qui a pour conséquence, même si ce n’est pas le but, d’un accroissement considérable de la sérénité et de la paix intérieur. Dis en terme Chrétien : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » : une union et soumission complète à la volonté de Dieu, je le répète, dans cette vie-même.

Mais il existe une autre ligne équivoque possible, nettement plus « sombre » du point de vue humain (c’est-à-dire au regard de notre peur de la mort). 9 :57-62 ne serait pas autre chose qu’une invitation au suicide. L’invitation à suivre Jésus sans regarder derrière soi. Des phrases comme « mon royaume n’est pas de ce monde » exhorterait le Chrétien à quitter ce monde le plus rapidement possible (« Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. Mais Jésus lui répondit : Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts »). Selon cette hypothèse, il n’y aurait pas de possibilité de recherche ou de rencontre avec Dieu dans ce monde. Ce thème noir est également développé dans la série humoristique « Kaamelot ». Si les premières saisons sont essentiellement des épisodes courts et divertissants, les dernières saisons sont composées d’épisodes beaucoup plus approfondies et contiennent une réponse proposée concernant la quête du graal. Le graal serait en réalité la baignoire dans laquelle on s’ouvre les veines et qui se remplit de sang. Le personnage principal ([Identité protégée]) tente ainsi de se suicider et l’empereur Romain (interprété par [Identité protégée]), lui, réussit son suicide : une de ses dernières phrases est (de mémoire) « au fond, il n’y a que la magie ». Il va de soi que terminer une série prétendument humoristique qui plus est sur une chaine grand publique (M6) de manière aussi glauque est lourd de sens : le dernier épisode s’appelle « dies irae » (jour de colère) et il est fait mention tout au long des 468 épisodes d’un copyright à la toute fin du générique mentionnant : « calt / dies irae / shortcom ». Bref, quand on regarde cette série avec un œil attentif, on comprend qu’il y a eu une volonté d’envoyer un message discret et ce message discret est redondant avec mon interprétation « noire » de la parole de Jésus.

Quelle interprétation et quel sens donné à tout cela ? On ne sait jamais trop où se trouve « la bête » et il faut donc être extrêmement prudent quand on réfléchit à des hypothèses de ce type ou qu’on les soumet à quelqu’un d’autre (en l’occurrence à toi). Je cherche la vérité dans toutes ses directions possibles et j’avance en suivant les pas de Desjardins (la possibilité de suivre la volonté de Dieu dans ce monde-ci) tout en acceptant de considérer une hypothèse angoissante consistant à chercher Dieu et suivre Jésus hors de ce monde.

Je ne te livre pas ces pensées dans un contexte où mon âme broyerait du noir et songerait au suicide. J’ai décidé de suivre Desjardins (qui est mort en 2011) car il m’a déjà donné des preuves très solides qu’il sait de quoi il parle (je parle d’expérience mystique qu’il m’a fait vivre) or Desjardins n’a jamais évoqué de telles interprétations aussi radicales. Je n’ai jamais fait mention de ma deuxième lecture plus sombre des Evangiles avec quiconque pour ne faire courir de risque à personne (en particulier des personnes qui seraient en situation de faiblesse psychique passagère). Je savais néanmoins qu’un jour il me faudrait partager ces questionnements avec quelqu’un. Il semble que la volonté de Dieu est fait que ce soit toi qui en soit le destinataire. En effet, il m’apparait clairement – et je ne sais pas à quoi cela est dû – que tu n’es pas du genre à faire une connerie après avoir lu quelques paragraphes d’un illuminé.

Quand tu dis que « croyant et théologien » devrait se recouper de manière à ne pas tomber dans le « faites ce que je dis, pas ce que je fais », dans mon cas, c’est plus difficile qu’il n’y parait : en suivant Jésus et Dieu via Arnaud Desjardins, cela consiste à apprendre à TOUT accepter (entre-autre les persécutions), à dire OUI à absolument tout, pour petit à petit s’unir à la volonté Divine et vivre dans une certaine forme de béatitude. Mais tout le monde rêve de dire « à partir de maintenant, je serai quelqu’un de calme et serein qui accepte absolument TOUT dans l’amour de Dieu ». Mais les émotions (colère, peur etc..) et la mécanicité des pensées ne tardent pas à revenir à cause de la souffrance. Et le décalage entre la voie à suivre et la réalité s’installe. Cela c’est pour la difficulté de suivre Jésus dans le monde. Si maintenant on considère la deuxième hypothèse sombre, l’adéquation entre croyance et théologie suppose justement de quitter le monde. Ce qui n’est pas possible pour moi actuellement. Entre autres car cette voie pourrait justement être suggérée par la bête.

Voilà les informations qu’il me fallait te transmettre. Je te répète que je ne connais pas la vérité et je t’invite à la plus grande prudence quant à mes propos.

Que Dieu te garde.

Viafx24 (lors de l’envoi de cette lettre, j’ai signé avec ma vraie identité)

PS : Dieu est témoin que je t’ai livré ces informations en conformité totale avec ma conscience, sans double-jeu ni volonté de tromper.