Analyse du film « JCVD »

Avertissements

Il y a plusieurs types d’avertissements différents qu’il convient d’adresser au lecteur qui souhaite se lancer dans la lecture de cette analyse :

Avertissement de dangerosité et « contre-poison »

Le contenu de cette analyse dévoile l’existence d’un monde secret dans lequel des hommes font l’objet de persécutions cruelles. Cette analyse questionne donc la nature de notre réalité politique ainsi que de la réalité métaphysique. Les conclusions sont susceptibles d’effrayer voire de terrifier des personnes qui ignoreraient tous de ces histoires et comprendraient malheureusement que ce que je dis est beaucoup plus vrai que la soupe proposée par la propagande. Bref, mes propos sont susceptibles de déstabiliser, de terrifier des gens qui ne sont pas « aware ». Je demande donc aux personnes prenant connaissance du contenu de cet article, de bien vérifier leur état psychique : sont-elles suffisamment en forme pour lire cet article ? Ou au contraire se sentent-elles déprimées, désespérées ? etc…. J’insiste sur le fait que cet article n’est pas anodin et ne doit pas être abordé dans n’importe quelle condition : il faut être suffisamment en forme et « fort dans sa tête » d’une part mais également être en recherche de la vérité et non pas dans une simple optique de divertissement. Ne sous-estimez pas la dangerosité du contenu de cet article. Il peut vous faire mal. Si durant la lecture, vous ne vous sentez pas bien, fermez la page web tout simplement et allez-vous changer les idées.

En guise de « contre poison », je vous rappelle cette belle citation 211 de couleur : « Il faut tenir peu compte de quoi que ce soit et porter légèrement la vie ; le rire est ici plus humain que les larmes et c’est mériter mieux de nos semblables que de trouver en eux du plaisant que du triste. ». D’autre part, si vous cherchez une nourriture spirituelle pour vous ressourcez, je vous conseille les ouvrages d’Arnaud Desjardins. Vous y trouverez des lectures qui vont emmèneront très loin de ces mondes de ténèbres, d’obscurité et de cruauté tout en vous fournissant des outils sérieux pour vous en prémunir.

Avertissement concernant la notion de vérité

Dans cet article, je vais vous bassiner en prétendant de long en large que ce que je vous dis est la vérité (ou du moins s’en approche plus que tout ce que j’ai pu trouver sur internet). Le problème c’est que je ne connais pas la vérité. Plus j’avance dans ces ténèbres, plus se confirme cette certitude que je sais que je ne sais rien. Il faut donc toujours garder une distance critique vis-à-vis de mon écrit car mes interprétations sont très hautement hasardeuses. Mes investigations sont menées comme dans une enquête de police : j’explore des pistes dans toutes les directions possibles comme dans un brainstorm : peu m’importe de raconter des absurdités, je dis tous ce qui me passe par l’esprit. Peut-être que 50% de ce que je raconte est du grand n’importe quoi, peut-être que c’est même 95%, peut-être 99.9%, peut-être 100%. Mon but est de tout explorer de manière à ce que peut-être, noyée dans un flot de conneries, la vérité se trouve là et quelqu’un, un lecteur futur, soit capable de la reconnaitre et de la mettre en exergue pour lui, pour moi ou pour d’autres.

Avertissement sur le risque de heurter quelqu’un

Le fait qu’il y a forcément beaucoup de déchet dans ce que j’écris me fait courir un autre risque : blesser quelqu’un en ouvrant une piste qui pourrait être ressentie comme calomnieuse, méchante ou injuste. Et je pense bien-sûr à Jean-Claude Van Damme. Mon but n’est certainement pas d’écrire des choses fausses ou calomnieuses à son égard. Au contraire, j’espère venir éclairer du mieux que je peux ce qui s’est passé au regard de ce que je comprends afin de révéler les persécutions cruelles qu’il a probablement dû endurer. Un autre objectif est d’inverser complétement la manière dont les médias l’ont présenté : « un mec perché racontant n’importe quoi » là où je vois au contraire un homme humble qui a des choses à nous dire et que nous devrions prendre très au sérieux. Néanmoins, je ne suis ni un avocat, ni un apologiste et donc j’essaie de dire ce qui me semble potentiellement vrai au risque de heurter ou de raconter n’importe quoi. Enfin Il est très désagréable pour moi d’inférer des choses concernant la vie et le psychisme de Jean-Claude Van Damme car c’est sa vie privée et cette dernière ne me regarde pas. Et c’est bien la gravité et l’ampleur des persécutions que je soupçonne à l’arrière-plan qui me force à sortir ma plume.

Avertissement sur la forme

Je manque de force pour écrire ces textes parce que je subis toutes sortes de persécutions odieuses depuis 10 ans. Cela épuise. Ma tête d’ailleurs ne fonctionne plus très bien : mes persécuteurs ont réussi à la détraquer. La conséquence de tout cela sera sur la forme. Je ne vais pas me relire 50 fois, j’écris dans la foulée et ce ne sera pas de la prose car je ne suis ni journaliste ni écrivain professionnel. Mon but est que l’essentiel de ce que j’ai à dire soit présent y compris si c’est dans un gros fatras peu agréable à lire.

Dans mon texte, je vais utiliser l’acronyme JCVD au lieu d’écrire à chaque fois Jean-Claude Van Damme en entier. L’acronyme a le gros défaut d’être quelque peu deshumanisant : on oublie qu’on a à faire à une personne. Néanmoins j’ai décidé de le conserver pour faciliter la vie des lecteurs. A différents endroits ou dans les moments plus importants, j’essayerai de réécrire « Jean-Claude Van Damme » en entier pour rappeler au lecteur que mon utilisation de l’acronyme est strictement utilitaire.

Dans un film comme « JCVD », il est probable que le gros du contenu soit signifiant. La moindre phrase, le moindre signe au premier comme au dernier plan est relatif à JCVD et ses persécuteurs. Ce serait une erreur de croire que les détails sont le fruit du hasard. Néanmoins, je ne cherche pas à être exhaustif dans mon analyse car je le répète, tout est probablement signifiant et je n’ai ni le temps, ni la force, ni l’envie de tout décortiquer. J’ai vu le film 2 fois et j’analyse simplement ce qui me saute aux yeux.

Avertissement concernant l’auteur

Une bonne partie de mes analyses est liée au fait que je subis des persécutions similaires. Et c’est donc pour cela que je peux suivre plus facilement telle ou telle piste : je peux comparer avec mon expérience personnelle pour tenter d’extraire de l’information, des règles. Mais il y a un risque/biais évident : la tendance à tout ramener à soi peut m’amener dans de mauvaises directions qui n’ont peut-être aucun lien avec la réalité de ce qu’a dû endurer JCVD.

Je précise à toute fin utile que mon crédit dans la société est nul : le pouvoir en place m’a fait interné en hôpital psychiatrique à deux reprises. Depuis des années maintenant, je passe mes journées dans une association pour personnes atteintes de troubles psychiques. Autrement dit, vis-à-vis de la société et de mes proches, je ne suis pas autre chose qu’un cinglé. Et il est marrant de voir les trésors d’ingéniosité dont a fait preuve le pouvoir en place pour écrire, façonner et imposer cette image du cinglé. Si mes propos vous dérangent, vous n’avez qu’à vous dire que je ne suis qu’un illuminé complétement perché.

Enfin, je n’écris pas de manière anonyme et mon identité n’est donc pas secrète. Elle peut être trouvée ici.

Préambule

Quand j’ai regardé pour le première fois le film « JCVD », je cherchais simplement un film pour me divertir : mettre mon cerveau sur pause vis-à-vis des persécutions que je subis tous les jours. Pour moi, le film traitait d’un braquage en Belgique avec Jean-Claude Van Damme jouant son propre rôle. Bref, un bon petit film d’action laissant présager un peu d’humour également.

Lors du premier visionnage, j’ai essentiellement perçu les choses suivantes :

Au deuxième visionnage, j’ai également soupçonné que le film représente une sorte de « porte d’entrée » vers les réalités des mondes cruels et stupides des services secrets. En effet, une personne non-avertie / non-aware peut se poser d’elle-même des questions sur le sujet réel qui est traité par le film. Elle peut comprendre toute seule qu’il y a un petit problème. En particulier, cette personne peut comprendre que le discours de JCVD face camera au ¾ du film n’a absolument aucun lien a priori avec la prise d’otage en cours et donc il apparait clairement que cette scène ne peut avoir de sens que s’il y a une autre explication. Et il y a une autre explication : le film est donc codé avec plusieurs grilles de lecture. La plupart des films, chansons, livres (tout contenu culturel à base d’images, de sons, de textes…) contiennent au moins une deuxième ligne de lecture équivoque dissimulant des réalités concernant les services secrets, la politique réelle, la nature de la réalité, les ténèbres… Néanmoins en général, la deuxième ligne de lecture est nettement plus dissimulée et il faut déjà être averti pour la chercher. Dans JCVD, une personne non-avertie (et qui aura donc beaucoup de mal à me croire) peut néanmoins commencer à se poser des questions et comprendre que ce que je lui dis est la vérité ou plus humblement, beaucoup plus vrai que ce qu’il trouvera écrit ailleurs (critiques du film dans les journaux mainstream par exemple).

Qu’une personne non-informée se pose simplement la question suivante : « Qu’est-ce que ce discours face camera fait dans ce film ? ». S’il déroule le fil avec sincérité envers lui-même, il verra que cela l’amène dans les mondes tristes de l’imaginaire, du psychisme, de l’obscurité, de l’ombre, du faux, de la manipulation, de la violence… Ainsi la question essentielle que je conseille à un chercheur de vérité pour débuter son enquête c’est : « Qui a persécuté / persécute JCVD et pourquoi ? ». Je n’ai pas de réponses précises mais mon analyse a pour objectif de dégrossir le travail et d’éclaircir tout cela. Ma situation personnelle (persécutions secrètes depuis plus de 10 ans maintenant) m’aide quelque peu pour établir des corrélations. J’espère en faire profiter le lecteur.

Analyse chronologique

Le film, dans la version que j’utilise, fait 1 heure 36 minutes 33 secondes. Les temps indiqués sont relatifs à cette durée.

04 : 32 : « le fait de ne pas utiliser votre arme à feu symbolise la pureté du personnage ». Dans les faits, dans le tournage (début du film), JCVD utilise une arme à feu donc le propos ci-dessus n’a que peu de sens sauf s’il fait référence à autre chose. Cet autre chose pourrait être le fait que JCVD n’a potentiellement pas utilisé la violence physique (ou la violence tout court) à l’encontre de ceux qui le persécutent d’où le compliment /cirage de pompe de « pureté du personnage ».

04 : 49 : « nous ne parlons pas d’adultes, nous parlons d’un enfant, d’un environnement… ». Le terme « enfant » fait potentiellement référence à une personne non-avertie qui ignore donc qu’elle est scrutée, manipulée, façonnée, conditionnée dans l’ombre depuis toujours. Cette personne ne porte donc pas réellement la responsabilité de ce qu’elle est et de ce qu’elle fait (tout comme les enfants). L’environnement, lui, fait référence au monde obscur qui s’est chargé du « cas JCVD » avec beaucoup de responsabilité et d’humanité cela ne fait aucun doute… (ironie au cas où ce ne serait pas clair).

On arrive alors sur l’emblème de la justice Américaine avec la devise « qui pro domina justifia sequitur ». Je propose la traduction suivante : « qui persécute/ poursuit au nom de la justice ». Mais les derniers mots ne sont pas visibles et on ne distingue que le « qui pro domina » soit « qui persécute » tout court. Il est possible que les Américains soit directement visés car le symbole choisi est fort. Le système qui me persécute semble plutôt mondialisé. Il ne m’apparait donc pas clairement pourquoi les Américains sont plus particulièrement montrés du doigt. Peut-être sont-ils les créateurs du dit-système ? Tout cela n’est qu’allégations de ma part car Rousseau, au 18ème siècle, décrivait déjà des persécutions similaires donc je ne sais pas trop quoi penser de tout cela.

04 : 56 : « ma cliente est consciente de la responsabilité d’élever un enfant ». Ici « la cliente » peut représenter la société secrète / nation qui sous prétexte de responsabilité, s’autorise essentiellement tout pour garder le contrôle et le pouvoir sur les situations et les personnes.

05 : 18 : « et qui a consacré sa vie à des films véhiculant des valeurs qu’aucun parent conscient ne cautionnerait […] La violence… Tout est dans ces films… […] la légitimité de la violence »


Parenthèse sur le terme « véhiculer ». Cliquer pour dérouler.

J’ouvre une longue parenthèse sur le terme « véhiculer ». Ce dernier est intéressant car son contenu est souvent placé dans l’obscurité car « trop intelligent » et « l’intelligence » (ce qu’ils appellent intelligence) est volontairement placée dans l’obscurité. Oui, tout ce que nous faisons, tous ce que nous disons véhicule souvent d’autres choses que lui-même. La chose véhiculée peut-être :

  • Inconsciente : vous écrivez des livres policiers : la violence décrite se propage dans l’âme des lecteurs malgré le fait que votre but, si vous êtes un pur, n’était que de divertir.
  • Conscient et prioritaire : ce qui est véhiculé au second plan est le message le plus important. Vous prétendez faire un film de braquage qui divertit (premier plan), en réalité, vous distillez des messages secrets que seuls les gens informés sont susceptibles de décrypter (second plan).
  • Conscient et secondaire : vous faites une tarte au citron pour vos amis. Le but est de le faire plaisir, leur faire passer un bon moment. Tout le monde sait également que cela ajoute un peu de cholestérol, participe à la mise en place d’un diabète etc… Je prends volontairement un exemple très simpliste pour bien insister sur le fait que ce terme « véhiculer » joue dans tous les contextes y compris les plus anodins. Ainsi derrière chaque acte et chaque parole, des choses plus ou moins bonnes et parfois antagonistes voyagent et se propagent en parallèle.
  • Conscient et multiple : je donne un dernier exemple. Vous faites courir/ se dépenser un enfant de 5 ans (en lui faisant faire la course par exemple). Du point de vue de ce dernier, c’est juste un jeu qui l’amuse et qui n’a pas d’autres buts que lui-même. Dans votre esprit d’adulte, plein d’autres buts « voyagent » avec le but principal et on se garde en général bien de les préciser car ils relèvent d’une forme de manipulation. Par exemple :
    1. Le faire se dépenser pour qu’il s’endorme plus tôt le soir
    2. Le faire se dépenser pour qu’il soit moins insupportable à la maison
    3. Le faire se dépenser pour le renforcer physiquement et psychiquement afin de le préparer à la jungle de la cour de récréation.
    4. Le faire de se dépenser pour l’habituer tôt au sport, pour qu’il en ait l’habitude et qu’il perpétue cette habitude durant sa vie.
    5. Etc… la liste est sans fin.

J’ai pris cet exemple pour une raison simple. Il est malheureusement également valable chez les adultes et ce qu’on nous fait faire transporte souvent des buts cachés, en particulier au travail. Et il n’est pas rare que celui qui nous fait travailler juge secrètement notre travail parfaitement inutile mais nous le fait faire pour d’autres motifs :

  • Nous occuper (pendant ce temps, on n’est pas en train de faire autre chose, par exemple, une chose jugée « néfaste »)
  • Faire semblant de donner un sens à notre vie (« tu as réussi à t’insérer dans la société en travaillant, c’est bien mon petit !». Une forme de condescendance assez courante.
  • Confirmer le sens de la hiérarchie et légitimer le pouvoir : « si tu obéis à mes ordres, y compris si je te fais faire quelque chose de complétement con, cela me permet de vérifier que tu es bien soumis à mon autorité. Cela permet également de montrer aux autres que mon autorité de chef est respecté etc…»
  • Etc… la liste est sans fin.

Si vous l’ignoriez, vous avez maintenant une idée plus claire de ce que « véhiculer » peut bien signifier. Toutes nos paroles, tous nos actes véhiculent tout un tas de truc discrètement et bien souvent, le but évident (la partie visible de l’iceberg) n’est pas le but principal (la partie immergée de l’iceberg). Ceux qui pensent et agissent comme cela pense en agent : un monde des non-dits où il faut rapidement identifier les enjeux pour asseoir sa volonté propre ou celle de son clan. Le terme de « véhicule » me permet d’introduire la notion de couverture : vous faites un métier n’importe lequel (professeur, policier, caissier, juge, maçon, secrétaire…) et il ne s’agit que d’une couverture : ce que vous y fêtes en pleine lumière est secondaire par rapport à ce que vous y faites dans l’obscurité : et qu’est-ce que vous y faites dans l’obscurité ? Vous êtes un agent qui cherche à contrôler les situations, les personnes « non-aware » et tous les paramètres jugés utiles par votre clan/nation/société secrète/surhomme.

Fin de la parenthèse.



Au premier visionnage du film, j’ai pensé que la société sécrète (lorsqu’elle est sortie de l’ombre vis-à-vis de JCVD) avait choisi pour angle d’attaque, les deux reproches ci-dessous :

Evidemment, il ne s’agit que d’angles d’attaque pour persuader c’est pourquoi ces angles sont proposés par un avocat (un baveux qui peut défendre n’importe quel point de vue). Sur une personne qui découvre la vérité brutalement (et qui donc va être sonnée), il est possible que les arguments fassent mouche et génère de la culpabilité ce qui est le but recherché quand on veut retourner quelqu’un. Il faut en effet déjà le persuader qu’il est impur, qu’il est coupable, souillé pour ensuite lui proposer de se racheter à l’intérieur de la société secrète (devenir un pion/ un agent) ou un truc du genre.

Le film est découpé en plusieurs partie : la première partie est nommé « la réponse avant la question » et la deuxième partie « le temps et les heures passent à travers la plus mauvaise journée ». La troisième partie s’intitule « pierre qui tombe sur un œuf, œuf se casse ».

Je n’ai pas vraiment compris à quoi faisait référence précisément ces sections et pourquoi il y a eu un choix de faire un flashback dans le film mais il est certain que cela est signifiant. Autrement dit : « la réponse » est à chercher en première partie de film et la question n’est posée qu’en seconde partie de film.

12 : 01 : Un policier se fait tirer dessus et vient se protéger derrière une voiture. On peut alors lire dans le dos de l’uniforme d’un deuxième policier la mention suivante : « police politie ». Politie signifie « régime politique » en grec ancien https://fr.wikipedia.org/wiki/Politie. Le film traite donc bien de police politique. [ajout le 22 février 2024: l'analyse que je proposais ici du mot "Politie" est dépréciée étant donné que "Politie" correspond au terme "Police" en Néerlandais: je travaille à charge et à décharge.]

12 : 54 : première communication avec JCVD et la police. Bizarrement, le gros plan sur ce qui est suggéré comme étant la radio/ table d’écoute ressemble plutôt à un cockpit d’avion. On y voit écris « pilot » ce qui laisserait entendre qu’il est question de responsabilité politique : une hypothèse est que JCVD serait secrètement et à son insu ou non, au pouvoir concernant certains points : ce serait le pilote dans l’avion comme on dit. La jauge de pression (on voit écrit compression) pourrait suggérer la mesure en temps réel de la pression psychique à laquelle il est soumis. D’ailleurs la première question posée est :

13 : 04 : « comment ça se passe à l’intérieur ?» « Ça pourrait aller mieux ». Ici, le « à l’intérieur » pourrait faire référence non pas à la poste mais à l’intérieur de la tête de JCVD, autrement dit « comme te sens tu ? »

Ensuite, deux policiers doivent se rendre nus dans la poste et un journaliste pose la question : « JCVD tente-t-il de ridiculiser les forces de l’ordre ?». Je ne sais pas trop à quoi il est fait allusion mais il est possible que cela fasse référence aux tentatives de JCVD de transmettre tout ou partie de la vérité aux personnes non-informées par l’intermédiaire de la télévision (les « i’m aware » qu’on peut traduire par « je suis au courant »). Les forces de l’ordre ne représentent pas la « gentille police visible » mais la police secrète politique qui pourrait s’être interrogée sur les tentatives de JCVD de transmette ce qu’il sait : « cherche-t-il à nous ridiculiser ? ». J’avoue que je patauge en plein brouillard et que tout cela est peu convaincant. Il ne faut donc pas prendre au pied de la lettre ce que j’écris mais voir le cadre général. Il en va de même pour les deux policiers nus, se pourrait-il que JCVD est forcé la police sécrète politique à se mettre à nu devant lui ? Lui montrer de quelle horreur elle est capable ? JCVD a-t-il réussi à leur faire cracher le morceau : les forcer à se présenter à lui tel qu’ils sont vraiment ?

24 : 44 : « dans notre monde à nous 1+1=2 ; on devient selfish [égoïste], on prend du pognon et on ne partage pas ».

La société secrète fabrique un plancher, un stable pour ceux qui ne sont pas aware : ce stable peut être résumé ainsi : chaque individu n’agit que pour son cul, chacun maximise son intérêt propre et vise à gagner plus d’argent que le voisin. Tous les comportements, tout ce qui se passe devant vos yeux chaque jour doit pouvoir être expliqué (que ce soit vrai ou faux) par ce fait simple : « il fait cela pour l’argent, pour lui ». Fabriquer une société qui apparait en surface, comme essentiellement cupide et égoïste offre plusieurs avantages :

Je faisais clairement parti des « non-aware » pendant les 30 premières années de ma vie. Et je me considère toujours « non-aware » ces 10 dernières années car je ne comprends toujours pas le bordel dans lequel j’évolue. Mais je suis « un peu plus aware » que je ne l’étais. Disons que maintenant, je sais vraiment que je ne sais rien.

26 : 02 : le petit enfant otage dans la poste (symbolisant ceux qui ne savent pas) demande immédiatement à JCVD ce que veut dire « aware » (être réveillé, être au courant) « C’est quoi aware ? » mais sa mère le stoppe immédiatement pour qu’il n’obtienne pas la réponse : elle le maintien dans l’illusion et dans le faux. C’est ce qu’elle appelle sa responsabilité et qui consiste à traiter les autres êtres humains comme des marionnettes ou des poupées de cire qu’on façonne à souhait.

Posez-vous la question ? êtes-vous « aware » ? Si vous ne savez pas ce qu’est « aware » c’est que vous ne l’êtes pas. La plupart de vos proches qui le sont, eux, « aware », font probablement tout depuis des lustres pour que vous ne le soyez pas.

Toute cette séquence où l’on voit les prises de paroles « malhabiles » de JCVD à la télé pourrait représenter un moment de la vie de JCVD où il a tenté d’alerter « les poissons » c’est-à-dire les personnes non-aware sur la nature de la réalité politique et/ou métaphysique.

La séquence « Le temps et les heures passent à travers la plus mauvaise journée » commence par une question à la fille de JCVD : « veux-tu vivre chez ta mère ou chez ton père ? » La mère pourrait représenter une société complétement factice/ spectacle où tout est faux et où chacun doit accepter d’être une marionnette, poupée de cire façonnée par d’autres, où l’on fait une croix sur le vrai en échange du confort, de la sécurité etc… Et chez le père c’est l’inverse. On peut faire une analogie avec la pilule bleue/rouge dans le film matrix : la mère c’est une matrice confortable qui répond à vos besoins, vos désirs mais complétement factice de part en part. A l’inverse, le père c’est la vérité avec le prix à payer. Le choix de la fille pourrait représenter le choix des générations présentes ou futures préférant le faux au vrai pour bénéficier du relatif confort et de la relative sécurité. Quelque chose dans le genre.

27 : 00 : « Je ne veux pas vivre chez Papa ».


Parenthèse sur la moquerie collective et le risque de suicide. Cliquer pour dérouler.

La France entière et la Belgique se sont moquées méchamment (en le prenant franchement pour un con) de JCVD suite à ces phrases à la télévision. Pensez-vous que cela fasse éventuellement souffrir les enfants de JCVD de voir leur père traité comme une merde par tout le monde ? Que se passerait-il si JCVD s’était suicidé ? Si un enfant de JCVD s’était suicidé ? Assumeriez-vous son suicide ou le suicide d’un de ses enfants ? Pensez-vous qu’il est sain qu’un peuple entier démolisse un homme continuellement et année après en année, comme si c’était anodin ? Comme si c’était le fruit de notre libre arbitre ? Une telle chasse à l’homme pour le faire taire, le ridiculiser, le briser ne peut pas se mettre en place et se maintenir sans l’appui des services secrets. Regardez à quel point nous sommes des marionnettes ? Car s’il se suicidait, personne ne se sentirait concerné alors que tous ont participé au lynchage. Ce lynchage est tellement orchestré subtilement qu’y participer semble normal et sain. Or il n’y a rien de sain à se moquer pendant des années d’un homme au mépris des risque des suicides du concerné et de ses enfants. Si vous ne comprenez pas cela, c’est qu’il vous est difficile de vous mettre à la place de l’autre. Tout le faux plancher « fabrique de personnes cupides et égoïstes » vise à fabriquer des psychismes incapables de se mettre à la place de l’autre, en l’occurrence de ceux qui souffrent. Nous provenons tous de ce même moule. Pour justifier les moqueries méchantes sur JCVD, peut-être direz-vous, « oui, mais lui c’est par pareil, c’est une star, en plus il gagne des millions ». Et vous aurez peut-être la certitude que cette pensée est la vôtre. Malheureusement vous ne comprenez pas ce que j’appelle « des poupées de cire ». Cette pensée n’est pas la vôtre, elle a été implantée dans votre esprit. On nous fait vivre dans un monde factice où l’on nous répète à longueur de journée qu’il est normal de fouiller et d’étaler sur la place publique la vie des stars et des politiques sans se soucier de savoir si cela les blesse. Pour nous persuader que cela est normal, on nous parle de liberté d’expression. Chacun, pourtant en son for intérieur, sait qu’il ne souhaite pas faire l’objet de moqueries méchantes jour et nuit pendant des années. Il y a donc un décalage entre ce qu’on veut pour soi et ce qu’on accepte pour autrui. Ce décalage n’est pas le fruit d’une pensée autonome mais d’une pensée préimplantée pour un usage futur : « Les stars et les politiques doivent être violées et ridiculisées continuellement et c’est bien car c’est le moins pire des systèmes ». Voilà la soupe qu’on tentera peut-être de vous faire gober une fois que vous serez un peu plus « aware ». En aucun cas, ils implanteront cette idée plus saine : « je ne veux pas me moquer, ridiculiser, violer psychiquement cet homme (qui n’est pas autre chose que n’importe quel homme) parce que ça lui fait mal et que ça peut le tuer et que je suis suffisamment humain pour me mettre à sa place et comprendre que je ne voudrais pas qu’on me fasse la même chose, ni à moi ni à mes enfants ». Choisissez votre camp.

Fin de la parenthèse.


La jeune fille déclare ne pas vouloir vivre chez son père car ses camarades se moquent toujours d’elle quand il passe à la télé. On pourrait comprendre les choses ainsi : ceux qui deviennent des agents, acceptent de vivre dans un monde faux de spectacle pour ne pas avoir à subir les brimades/moqueries (les persécutions) des autres.

« Je veux qu’ils arrêtent de se moquer de moi ».

Il est plausible que cela décrive le processus de retournement. Toute personne découvrant la vérité comprend aussi que les agents, trop nombreux autour d’elle, sont capables de la manipuler d’une part et de lui montrer constamment à quel point ils la manipulent d’autre part. Ce processus engendre de terribles souffrances. Pour y mettre un terme, les gens finissent probablement par céder et rejoindre le clan des plus nombreux.

34 : 00 : JCVD rentre dans la banque. Il aura cette phrase avant de rentrer « laisse-moi parler au patron, ça va durer 2 minutes ». Cette phrase fait-elle référence au discours face camera à 1 : 08 : 00 ? Pas sûr car ce dernier dure 5 minutes. Que représente la banque, la prise d’otage, le braquage ? Ce n’est pas clair pour moi et je ne peux que proposer quelques pistes. La banque, l’argent représente un centre de stabilité de la société. Un billet (et donc un simple morceau de papier) n’a de la valeur que parce que chacun lui accorde crédit et donc confiance. Evidemment, derrière ce billet, cette banque, cette confiance, il y a des hommes et un système. La confiance est susceptible d’être générée par :

A partir de là, on peut comprendre l’entrée / le braquage de JCVD dans la banque de deux manières :

Ces hypothèses viennent de ma propre situation : dans les persécutions dont je suis victime, mes persécuteurs s’amusent à multiplier les pistes. Parmi ces pistes suggérées, on notera la piste « persécutions strictes » et la piste « persécution associées à (justifiées par) un pouvoir qui m’est donné à mon insu ».

Je répète que je ne comprends pas exactement à quoi fait référence le braquage/ la banque et je ne sais pas non plus à quoi font références les trois braqueurs. J’aurais tendance à penser que quelqu’un a voulu décrire trois facettes de personnalité de JCVD, trois personnages intérieurs. En effet, nous sommes tous quelque peu schizophrènes avec des personnages multiples en nous-même qui se succèdent en fonction des gens à qui l’on parle, des circonstances etc… Le pouvoir en place sait ces choses-là et aime lister ces différents personnages : cela s’inscrit dans la logique de viol psychique dont je parle. Donc, trois personnages de braqueurs existent dans ce film :

Le gentil finira par tuer le méchant. Ce même gentil finira par être tué par la police. Le neutre finira par être arrêté et il y a à la fin, deux scènes proposées pour la neutralisation du neutre :

Il m’est désagréable de chercher à savoir à quoi corresponde exactement ces personnages, ces séquences car j’ai l’impression de rentrer dans la vie privée de JCVD. Si c’est JCVD qui a écrit le scénario, il est tout à fait plausible qu’il dise des choses de lui « plutôt noires » pour plusieurs raisons :

Je crains ces différents biais psychiques pour en avoir parfois été victime moi-même. En effet, la puissance d’une telle société sécrète la rend capable de faire croire à ceux qu’elle persécute qu’ils sont vraiment coupables ! On nous l’a appris à l’école en nous parlant de l’époque de Staline : selon l’histoire officielle (c’est dire si je lui accorde du crédit !), beaucoup de condamnés au Goulag s’incriminaient eux-mêmes persuadés par l’énorme machine qui les accablait qu’ils étaient vraiment coupables ! Tout cela est possible malheureusement c’est pourquoi je ne tiens aucun compte de ce qui serait susceptible de noircir JCVD y compris si c’est lui-même qui le dit ou l’affirme. De manière générale, je ne considère pas que ce film m’éclaire en quoi que ce soit sur le caractère, la vie ou les actes de JCVD. Pour connaitre réellement un petit peu JCVD (ou qui que ce soit), il n’y a pas d’autres moyens que de se lier d’amitié avec lui. Ainsi ultimement, je ne garde que cette idée tenace en moi que JCVD a fait l’objet de persécutions. En revanche, je pense que le film « JCVD » me renseigne largement sur le système qui a orchestré ces persécutions et c’est pourquoi je propose cette longue analyse.

43 : 48 : pour étayer cette idée du risque que JCVD noircisse le tableau le concernant, il y a cette phrase qu’il dit encore une fois hors de tout contexte compréhensible :

« Il est sous le choc »

« Tu disais quoi Jean-Claude ? »

« Il est encore sous le choc. »

Puis JCVD cite son propre exemple dans le film « chasse à l’homme » où il aurait été touché à blanc et il aurait fallu 10 scènes pour le réanimer (j’ai un doute sur le « 10 scènes » : je n’ai peut-être pas bien entendu). Bref, il est question d’une chasse à l’homme où on prend des coups « à blanc » mais suffisamment forts pour rendre inconscient longtemps celui qui a pris ces fameux coups « à blanc ».

47 : 75 : Le gentil demande à JCVD de faire tomber la cigarette d’un jeune homme d’un coup de pied. Comment expliquer cette scène ? Nous sommes dans les années 90 et la cigarette fait encore des ravages dans la jeunesse. JCVD s’illustre comme acteur à gros bras non-fumeur. En cela il offre une référence positive aux jeunes, un exemple à suivre : « ne fumez pas, faites plutôt du sport, du karaté ». Son exemple a certainement participé à la diminution du taux de conversion non-fumeur/fumeur chez les jeunes. Tous les acteurs n’ont pas suivi cette voie et je citerai simplement Sylvester Stallone dans le film Démolition man (il a d’ailleurs reconnu son erreur, je crois).

53 : 14 : La troisième section « pierre qui tombe sur un oeuf, œuf se casse » commence :

On trouve ici la longue séquence du taxi. Ce dernier représente le fait que JCVD est conduit : il est redevable à une nation qui l’a fait et l’a amené jusqu’où il est (personne n’est indépendant, nous sommes tous redevable du travail d’autrui). La chauffeuse du taxi incarne le rôle d’une connasse (représentant la nation, le peuple, l’opinion, la société secrète, une soupe de tout cela) qui va l’emmerder pendant une heure et il ne pourra essentiellement pas répondre ni se défendre ni la faire taire donc :

« Supportez que votre taxi vous parle », « laissez-moi parler, dormez et laisser moi parler ».

La séquence du taxi représente donc des messages envoyés secrètement (le plus souvent des messages cruels) à une personne qui n’est pas en mesure de répondre car les messages sont à double-entente : si la personne persécutée se plaint, se met en colère, elle est accusée de paranoïa et sera rapidement internée. Ce type de méthode est susceptible de persuader les foules car cela semble « acceptable » : C’est présenté comme de la simple liberté d’expression : « c’est mieux que les obus, les missiles et les bombes nucléaires », « c’est le moins pires de systèmes ». Il n’en est rien. Ces technologies secrètes sont évidemment des armes psychologiques qui blessent, meurtrissent et tuent.


Parenthèse sur la chauffeuse de taxi et la notion de cruauté. Cliquer pour faire dérouler.

Les films policiers utilisent régulièrement une métaphore pour illustrer les violences policières pour faire parler un suspect (dans notre cas, il s’agit plutôt de le faire taire) : l’utilisation de l’annuaire téléphonique pour taper sans laisser de trace. Cette métaphore pointe encore du doigt ces technologies où on utilise tout le monde (toutes les personnes dans l’annuaire puisque les gens sont presque tous des agents) pour taper secrètement et envoyer des micro-piqures. Bien évidemment, c’est la répétition des piqures (milliers) qui blesse et finit souvent par tuer. Le point fondamental de cette technologie c’est qu’elle génère très peu de culpabilité dans l’esprit de ceux qui la mette en pratique puisque chacun peut prétendre n’être responsable que d’une petite piqure. Une fois que la personne persécutée s’est suicidée, il n’y a pas de culpabilité réelle dans leur esprit. Les agents sont peut-être un peu tristes, un peu perturbés quelques temps (contribuant ainsi à leur bonne conscience) mais rien ne change réellement car les excuses sont déjà toutes prêtes et les cheminements psychiques précablés pour qu’il n’y ait aucune vague (« ce n’est pas ce qu’on a voulu », « c’est le moins pire des systèmes », « on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » etc…) : un assassinat collectif vient de se produire, tout le monde le sait, personne ne se sent vraiment responsable et « la vie continue » parce que tout a été préparé/préprogrammé pour qu’il en soit ainsi.

Je soupçonne donc qu’une bonne proportion des suicides soit liée à ces problématiques d’obscurité, société secrètes etc… Evidemment, tout est maintenu dans l’obscurité et quand une personne se suicide (que ce soit à cause d’oppression politique ou pas d’ailleurs), on ne connait jamais la vraie raison : « il était déprimé », « il était dépressif », « il y a eu un problème avec les médicaments », « il était fou » : des petites phrases qui ne disent rien et qui visent essentiellement à dissimuler la réalité sordide sous-jacente c’est-à-dire la vraie raison du suicide.

Notons que ces suicides ne touchent probablement pas que les victimes directes (les persécutées) de la chauffeuse de taxi. Un bon nombre d’agents (les persécuteurs) se suicident probablement régulièrement à cause de toutes ces conneries. Et le plus « drôle » c’est que cela pourrait offrir un nouveau précâblage pour protéger le système : « il y a plus de suicides dans nos rangs alors bla bla bla ». On se retrouve alors dans du sordide qui s’autoentretient et s’amplifie, le tout directement gérée par la chauffeuse de taxi qui est aussi, nous dit-on, la cliente « consciente de la responsabilité d’élever un enfant ». Etouffer/dissimuler le noir pour protéger ceux qui restent, telle est probablement la morale à laquelle adhère le surhomme tapis dans l’ombre. Je soupçonne les surhommes de fonctionner essentiellement en temps réel. Et en temps réel, étouffer/masquer semble souvent la meilleure solution. Ce n’est que lorsqu’on sort de la logique « temps réel » qu’on commence à entrevoir les bénéfices de la lumière.

Tout système dominant doit sa survie à son fonctionnement temps réel : « On vient de faire le mal, on oublie tout cela très vite et on passe à autre chose car c’est du passé. La vie continue ». C’est la négation de la notion de « justice ». Tous les dominants (individus ou systèmes) utilisent ce principe chaque seconde de leur vie. L’impermanence (le temps qui passe et efface tout) représente leur principal point d’appui : « ne jamais regarder en arrière, éviter de laisser des traces ».

Ainsi je crains que notre chauffeuse de taxi ne soit pas seulement une connasse qui ouvre sa gueule (comme on veut nous le faire croire) mais une tueuse qui tue indistinctement persécuteurs et persécutés, le tout à cause de « sa responsabilité d’élever les enfants ». Tout système dominant a pour fondement la cruauté. En 2023, le système est suffisamment évolué pour savoir qu’une violence trop visible, une cruauté trop évidente finit par générer de l’hostilité. Il fallait donc une forme de violence, de cruauté qui paraissent acceptable par le plus grand nombre. Il s’agit toujours de faire mal, très mal mais sans que cela se voit trop d’une part et d’une manière acceptable d’autre part : la sphère psychique est le meilleur support pour asséner des coups qui ne se voient pas trop et qui semblent acceptables : « il s’en remettra ».

Il ne faut pas forcément chercher de responsable ou de coupable à ce système : c’est probablement l’évolution du psychisme humain, l’expérience accumulée au fil des millénaires. Ainsi le système, le psychisme humain moyen dit : « je veux pouvoir faire mal, faire très mal pour pouvoir assurer ma position dominante/ma sécurité mais je veux le faire de telle manière à ce que cela me semble acceptable c’est-à-dire que je conserve ma bonne conscience : l’important est donc que je puisse dormir la nuit : quelle est la technologie qui me permet de faire très mal tout en dormant la nuit ?». La technologie existait. Elle a été découverte et elle est implémentée. Cette technologie étant au fondement même de notre système, cela explique pourquoi l’enseignement de toute morale est secrètement interdite à l’école. Car les fondements du système ne sont ni la culture ni la morale mais la cruauté. Des enfants qui auraient bouffés trop de « soupe morale » pourraient avoir plus de mal à avaler la pilule destinée à tous.

Comment détruit-on un système qui a pour fondement la cruauté ? Je ne sais pas. Je pense que le système évolue avec des patchs mais sans jamais changer de référentiel. Comme dans la métaphore des cercles de Ptolemé. Les gens voudraient un système sans cruauté mais comme ils ne le peuvent pas, ils rajoutent toujours des petits cercles pour rendre la cruauté toujours plus acceptable et invisible à leurs propres yeux. Le faux-plancher est une méthode de choix pour cela. Ce qui est drôle c’est qu’il ne s’agit pas seulement de créer un faux-plancher pour les autres mais pour soi-même ! Quelle est la présentation des choses qui permet de justifier/dissimuler à nos propres yeux la cruauté et le mal qu’on fait à autrui ? Cette présentation devient instantanément la vérité car elle représente la meilleure protection de la cruauté et donc de la domination.

Fin de la parenthèse.


58 : 04 : Une journaliste dit : « cela fait plus d’une heure trente que l’acteur JCVD s’est retranché à l’intérieur d’un bureau de poste sur la commune de Schaerbeek en plein centre-ville. »

On notera que la journaliste raconte n’importe quoi puisque JCVD, dans la lecture superficielle du film, n’est pas le vrai braqueur, c’est juste un otage comme les autres. Ce message n’est probablement pas là par hasard : correctement décrypté, on comprendra : les journalistes racontent n’importe quoi, ne disent pas la vérité non pas par incompétence mais parce que ce sont tous des agents asservis au pouvoir en place. C’est dur à avaler quand on n’est pas « aware » et pourtant…

Concernant le nom de la commune Schaerbeek, mon oreille entend phonétiquement « scarbec » que je réécris donc de la manière qui me semble la plus logique. Le scar en anglais peut se traduire par effrayé/effrayant. On a donc scar bec : le bec effrayé ou effrayant. Le bec qui n’ose pas parler ou le bec qui dit des choses qui font peur. Le fait de mixer anglais et français (donc franglais) pour crypter de l’information est un procédé de base.

58 : 30 : hors de tout contexte explicable, le chef de la police dit : « on conseille à la source anonyme de rester anonyme ». Il s’agit de menaces à peine voilées contre ceux qui parlent.

Juste après, toujours sans aucun sens « s’il y en a un qui commence à moufter ça va prendre une autre tournure ». Ici on voit bien le thème : tous (les agents) sont contraints au silence sous peine d’une autre tournure. L’autre tournure peut faire référence à un autre système politique pire, la guerre civile etc… Quand il faut contraindre quelqu’un au silence, le pouvoir active toujours le levier de la peur. Suivant les personnes, le pouvoir en place utilisera des menaces physiques directes : « tu te tais où il va t’arriver des bricoles » ou des menaces indirectes « tu te tais ou c’est les fascistes qui arriveront au pouvoir/ il y aura la guerre etc… ».

1 : 01 : 06 : Le méchant : « si on en lâche un, il va baver »

Le neutre : « pas celui auquel je pense »

Pas clair. Je ne sais pas à quoi cela fait référence mais la réponse du neutre n’a évidemment aucun sens dans la lecture superficiel du film. Il est néanmoins toujours question de tenir les gens pour « qu’ils ne bavent pas » c’est-à-dire pour qu’ils se taisent.

1 : 03 : 58 : la mère de JCVD: « mon chéri parle-moi s’il te plait ». Cette fois ci c’est l’inverse, la mère (la mère-patrie/nation/société secrète demande «au fils » de parler, d’allumer la lumière donc. On voit ici la constante ambiguïté entre la lumière et l’obscurité : certains sont poussés à se taire, d’autres encouragés à parler. C’est encore la métaphore du ciel de nuit avec beaucoup de noir et quelques étoiles.

Petit à petit JCVD commence à se rebeller face au méchant mais je ne sais pas trop à quoi cela correspond. Peut-être se rebeller pour allumer la lumière / ouvrir le rideau de fer et relâcher les otages ? Ces derniers pourraient représenter l’ensemble des agents métaphoriquement placés dans sa tête et contraints au silence ? Il s’agirait d’une sorte de jeu secret et cruel implémenté à l’échelle d’une société et dont JCVD serait une victime occupant ici une position centrale. Ce « jeu » consiste à se placer secrètement et par millions dans la tête de quelqu’un (la victime, la cible à persécuter, ici JCVD) pour le surveiller, le contrôler, le blesser ou le pousser au suicide. Comment et pourquoi un être humain peut accepter de se livrer à un tel jeu sordide ? Quel argumentaire ou quelles pressions ont réussi à les persuader de se livrer à de telles atrocités ? Honnêtement, je ne comprends pas. Les agents n’ont pas l’air d’avoir peur (ni pour eux-mêmes, ni pour leur victime) ni d’éprouver la moindre culpabilité et ils agissent tous exactement de la même manière. Je n’ai aucune explication à cela.

1 : 06 : 50 : le rideau de fer est ouvert (métaphore de la lumière allumée ???), la foule acclame Jean Claude. Une otage sort. Je ne sais pas à quoi cela correspond. La métaphore de la femme semble souvent utilisée pour désigner les agents. Si la poste représente la tête de JCVD, on peut supposer que faire sortir la femme signifie qu’il n’y a plus de partie « femme » dans la tête de JCVD c’est-à-dire la partie de l’esprit susceptible de se laisser retourner, de se laisser transformer en agent. Ce ne sont que des suppositions hautement improbables mais je manque de pistes pour tout cela.

1 : 07 : 45 : Discours face camera (vidéo de 5 minutes/50 Mo téléchargeable ici) :

Juste avant le discours face camera, on entend en arrière-plan la télévision. Le contenu semble vide de sens (une suite de mot incompréhensible) mais il y a un mot qui ressort c’est le mot « carnaval » qui représente une fête où tout le monde porte un masque autrement dit un monde où les gens ne sont pas ce qu’ils prétendent être (ils avancent masqués).

On entend aussi « bientôt ce sera la saint Valentin, fête des amoureux ». J’ai une hypothèse bien alambiquée : il pourrait s’agir d’une sorte de réédition ou d’union (cela dépend du point de vue) de JCVD au système avec un rôle « d’homme » (étoile qui dit la vérité) acceptant d’évoluer main dans la main avec « les femmes » (agents qui maintiennent l’obscurité) formant ainsi un système à deux composantes : un petit peu de lumière et beaucoup d’ombre mais acceptant de travailler et de fonctionner ensemble (d’où la saint valentin, fête des amoureux hommes-femmes i.e. étoile/agent). Ce n’est qu’une théorie parmi d’autres.

Je retranscris l’intégralité du discours face camera. On voit Jean-Claude Van Damme qui monte (prend de la hauteur par rapport aux autres). Il va s’adresser à quelqu’un qu’on suppose être Dieu. Le discours n’a essentiellement aucun lien avec l’intrigue ce qui doit finir de convaincre les « non-aware » que le film n’a absolument rien à voir avec ce qu’il prétend être : un film de braquage/ une comédie sans aucun double sens et qu’on regarde sans se poser de questions.

« Voilà, ce film c’est pour moi. Ouai. On est là, toi et moi. Pourquoi t’a fait ça ? Ou pourquoi j’ai fait ça ? Tu m’as donné mon rêve, je l’ai demandé et je t’ai promis quelque chose en échange. Je ne l’ai pas encore délivré. Toi tu as gagné, moi j’ai perdu. A moins que le parcours que tu me donnes est un parcours fait d’embuche où la réponse se donne avant la question. Ah, oui, je fais ça, mais alors je comprends pourquoi je fais ça. Ça c’est la cure de ce que j’ai vu là. C’est mathématique, ça fait beaucoup de sens pour les gens qui comprenne. [Pause] Donc l’Amérique, la pauvreté, le vol pour bouffer, suivre producteur, acteur, movie star, aller le soir dans les boites de nuit espérant voir une movie star avec les photos de karaté, magazine de karaté c’est tout ce que j’avais moi, je ne parlais pas anglais. Mais je m’étais entrainé pendant 20 ans au karaté. Parce que moi je n’étais pas comme ça. Ça [montrant ses muscles], ça c’est moi aujourd’hui. Avant j’étais maigre, petit, chétif, et j’ai commencé le karaté, le dojo, le respect, on croit les gens quand ils vous disent « oss » [terme de karaté qui signifierait endurer/persévérer]. C’est le samouraï, c’est droit, ce n’est pas le mensonge. Alors ce mec là en Amérique ce n’est pas la même chose. On ne vous dit pas « oss , on vous dit parfois dans ce show-business, « we gonna fuck him » [on va le baiser] et j’ai écrit au gens, j’ai écrit au Dojo et j’étais blessé et j’ai eu beaucoup de wife [d’épouses], j’ai toujours cru en l’amour. C’est dur pour une femme quand elle a trois enfants de dire lequel j’aime le plus. Une mère. Si tu as 5,6,7,10 femmes dans ta vie, elles ont toutes quelques choses de spécial mais les gens se foutent de cela dans les peut-être media. La drogue, quand on a tout, on a fait le tour du monde, quand on a fait les hotels, on est la primadonna du penthouse, chaque hotel dans chaque monde entier, les voyages, on veut quelque chose de supplémentaire et à cause d’une femme parce que c’est l’amour, j’ai essayé quelque chose. Je suis tombé dedans. Van Damme, la bête, le tigre de la cage, l’homme, bloodsport, est tombé dedans. J’étais déchiré, mentalement, physiquement à un point que je m’en suis sorti. Je m’en suis sorti. Mais tout ça c’est là, tout ça c’est là, qu’est-ce que j’en ai bavé. Et j’ai vu des gens qui sont plus pauvre que moi. Je suis monté de pauvre à riche et je me suis dit pourquoi on n’est pas tous comme cela. Comme moi. Pourquoi les privilèges, moi je suis un mec comme un autre, ça me fait mal au cœur de voir des gens qui n’ont pas ce que j’ai, en sachant qu’ils n’ont pas ce que j’ai et aussi en sachant qu’ils ont des qualités beaucoup plus ENORMES [emphase car mot crié] que moi. Ce n’est pas ma faute si j’étais câblé pour être une star, je l’ai demandé, je l’ai demandé avec beaucoup de croyance, quand on a treize ans, on croit aux rêves. Et bien il/on me l’a donné. Et moi encore aujourd’hui, qu’est-ce que j’ai fait pour cette terre ? RIEN, JE N’AI RIEN FAIT [j’ai mis en majuscule car ces mots sont criés] et là, je vais peut-être mourir dans cette poste en espérant de me refaire ici en Belgique, dans mon pays, dans mes racines, me refaire avec mes parents, me reprendre une santé pour gagner alors j’espère que dans cette poste, il n’y a pas un con qui va tirer la gâchette, c’est con de tuer des gens, ils sont tellement beau et bien je prie pour cela Dieu aujourd’hui, j’y crois, ce n’est pas un film c’est une réalité. Une réalité. J’en ai vu des choses. Je suis né en Belgique et je suis un garçon de la terre, j’ai beaucoup voyagé. [JCVD commence à descendre par un effet camera] c’est très difficile pour moi de juger les gens et c’est très difficile pour les gens de ne pas me juger mais de m’accuser. Un truc comme cela. »

La première chose qui saute aux yeux est que ce discours n’a apparemment rien à voir avec le film, dans sa lecture premier degré. Je ne sais pas vous mais personnellement je n’ai jamais vu un acteur s’arrêter au milieu d’un film pour parler de sa vie, de ce qu’il pense. Imaginer Stallone au milieu de Rocky commençant à parler de ceci ou de cela. Reconnaissez que c’est du jamais vu. Est-ce que ce discours est drôle ? Pas du tout : c’est un message que nous délivre JCVD. Et c’est un message plutôt triste. Il a dû se passer quelque chose de très grave pour que JCVD prenne 5 minutes en plein milieu d’un film pour nous parler ainsi, en pleurant. Ne prenez pas cela à la légère. Pourtant, aucun journaliste / critique de cinéma ne semble avoir rapporté la gravité du ton et ces mots que personne ne peut ignorer : « Voilà ce film c’est pour moi […] Ce n’est pas un film, c’est une réalité ».

La deuxième chose qui me semble très importante c’est que Jean-Claude Van Damme, durant les 5 minutes qu’on semble lui avoir accordé pour dire sa vérité, ne parle à aucun moment de persécutions politiques, d’ombre et de lumière etc… Cela c’est mon analyse mais lui n’aborde pas du tout ces aspects. Il se situe apparemment à un autre niveau car il parle à Dieu. Les jeux de lumière ainsi que la prise de hauteur pour arriver sur un autre pallier/étage sont significatifs. Il y a également une insistance notable sur le fait que Dieu lui à accorder son rêve : il y revient à deux reprises. Les épreuves subies « pourquoi tu as fait cela ? […] Qu’est-ce que j’en ai bavé. » et ses pleurs illustrent sans équivoque l’enfer qu’il a probablement dû affronter seul. Sur mon site Web, je propose essentiellement deux théories pour expliquer les persécutions dont je suis victime : la théorie 1 (T1) qui explique les persécutions via une origine politique (service secret, société secrète…) et la théorie 2 qui explique les persécutions dont je suis victime via une origine métaphysique (punition divine, diable, extra-terrestre, hommes du futur, tout ce que le cerveau peut imaginer etc…). J’ai tendance à tout ramener à la théorie 1 car c’est beaucoup plus confortable mais j’ai vu et vécu des choses (que je ne vais pas décrire ici) que je ne suis absolument pas en mesure d’expliquer avec la science dont j’ai connaissance et comme JCDV, je suppose souvent que c’est un Dieu qui me fait subir toutes ces embuches en vue d’un but que j’ignore. Ainsi contrairement aux apparences liées à mon analyse jusque-là très politique (T1), je ne suis pas dépaysé avec les propos de JCVD qui se situe plutôt en T2. Sans comprendre complétement de quoi il en retourne, je peux néanmoins affirmer que je me situe très régulièrement au même niveau : il n’y a pas d’agents, de sociétés secrètes etc… il n’y a que Dieu et moi et je ne comprends toujours pas où je suis.

La thématique de la culpabilité est bien présente chez JCVD : « Tu m’as donné mon rêve, je l’ai demandé et je t’ai promis quelque chose en échange. Je ne l’ai pas encore délivré. » « Et moi encore aujourd’hui, qu’est-ce que j’ai fait pour cette terre ? RIEN, JE N’AI RIEN FAIT ». Ce qui m’apparait c’est que JCVD semble accablé par une sorte de punition divine qu’il ne comprend pas complétement : « Pourquoi t’a fait ça ? Ou pourquoi j’ai fait ça ? ». Le « pourquoi t’a fait cela ? » peut s’entendre comme un reproche adressé à Dieu : « comment as-tu osé me faire aussi mal ? » puis le « Ou pourquoi j’ai fait ça ? » s’entendra plutôt comme un questionnement réflexif : « et si c’est moi qui avais merdé ? ».

« Ça fait beaucoup de sens pour les gens qui comprenne. » Je ne sais pas si je fais partie des gens qui comprennent ou des gens qui ne comprennent pas. Toujours est-il que j’accorde beaucoup de crédits aux propos de JCVD car je vis quotidiennement des questionnements / expériences similaires. En y réfléchissant comme cela, je ne vois pas de gens à qui j’accorde plus de crédits : il est la seule personne que je connaisse capable de dire « Voilà ce film c’est pour moi […] Ce n’est pas un film, c’est une réalité » c’est-à-dire sans cryptage en Allemand. A ce titre, il aura toujours beaucoup plus de crédit à mes yeux que n’importe qui. De plus, il est le seul homme que je connaisse, capable de relater une expérience de Dieu / une expérience d’une autre réalité métaphysique sans se dissimuler, en se mettant à nu. Et je pense que s’il a fait cela, c’est pour nous. Il fait ce que personne ne semble capable de faire.

« Alors j’espère que dans cette poste, il n’y a pas un con qui va tirer la gâchette, c’est con de tuer des gens, ils sont tellement beau » : si JCVD refait allusion à ce que représente la poste dans son discours face camera c’est que cela représente quelque chose d’important que je n’ai pas compris. Il fait également référence au fait qu’il espère « qu’il n’y a pas un con qui va tirer sur la gâchette ». Cela fait clairement référence à quelque chose de grave qui pourrait se produire mais encore une fois, je ne sais pas exactement à quoi il fait référence : j’avoue m’être demandé si je n’étais pas le con qui appuie sur la gâchette en livrant en clair le fruit de mon analyse mais je ne crois pas d’une part et d’autre part, je n’ai pas le choix. Je suspecte aussi qu’il enjoigne les personnes persécutées à ne pas s’en prendre physiquement aux agents qui n’ont probablement pas le choix d’être là (métaphoriquement dans sa tête). Même si je ne sais pas précisément à quoi JCVD fait allusion, je ne prends pas son avertissement à la légère et j’engage le lecteur « non-aware » à faire de même.

Il y a néanmoins certaines allusions très indirectes à des persécutions politiques. JCVD nous explique qu’il venait d’un monde droit et honnête (le dojo) et qu’il s’est retrouvé dans un monde où la manière de penser est « we gonna fuck him ». On repère donc bien ici une dualité amour du vrai / droiture vs amour de la violence, de la manipulation et du faux. Je ne crois pas que les Etats-Unis soient les seuls détenteurs du monopole du faux et donc je ne comprends pas pourquoi ils sont si spécifiquement incriminés. Les U.S pourraient être une métaphore pour illustrer le nouveau monde (la terre : monde des agents) vs l’ancien monde (l’eau : monde de poisson/personne non avertie) mais ce n’est qu’une hypothèse.

JCVD nous dit « on vous dit parfois dans ce show-business, « we gonna fuck him » [on va le baiser] et j’ai écrit au gens, j’ai écrit au Dojo et j’étais blessé ». Il me semble plausible que derrière cette phrase apparemment anodine « j’ai écrit au gens, j’ai écrit au dojo » se cache ce qui a attiré des ennuis à JCVD : il aurait voulu écrire et transmettre la vérité à ceux qu’il estimait droit et honnête : ici « le dojo » c’est-à-dire les âmes pures qui ne connaissent pas la vérité ou qui ne supportent pas de vivre et de respirer dans les milieux impurs des sociétés secrètes.

Fin de l’analyse du discours face camera. Continuons avec la suite du film.

1 : 14 : 42 : « dis Arthur, il faut qu’on libère les otages. » « Non, je ne peux pas Jean-Claude » « mais si tu peux, c’est facile » « on va là-bas, on ouvre le rideau de fer et on se casse »

JCVD tente de convaincre Arthur de libérer les otages. Selon ma théorie, Arthur pourrait représenter un « moi » de JCVD, une facette de sa personnalité : le bon. Le choix du mot Arthur pourrait aussi nous orienter sur la notion de roi. Celui qui est le roi « en » JCVD : c’est le bon qui domine et donc il est au pouvoir. Le méchant, qui existe en JCVD comme en chacun de nous, n’est pas au pouvoir. Que signifie exactement la métaphore de la libération des otages demandés avec l’ouverture du rideau de fer ? Je ne sais pas. Il peut s’agir de l’ouverture du rideau de fer pour faire entrer la lumière, déverser la vérité et supprimer l’obscurité, les ténèbres. C’est potentiellement également l’inverse : ouvrir le rideau de fer du psychisme humain pour y faire entrer la police et accepter de devenir piloter / gouverner secrètement par d’autres. Les otages représenteraient alors les agents obligés de séjourner dans le psychisme de JCVD pour le contrôler / le manipuler. On serait alors en présence de la réédition d’un roi (Arthur) acceptant de livrer son royaume (son psychisme) au pouvoir en place et devenant ainsi un pion/agent comme les autres. C’est peut-être encore autre chose, je ne comprends pas bien tout cela et je ne vais pas m’y attarder. On notera également au passage qu’Arthur ne se rend pas, il préfère se faire assassiner par la police. Il tue également le méchant mais je ne sais pas exactement ce que cela peut signifier mise à part le fait que JCVD n’a probablement fait de mal à personne (il n’a pas laissé le méchant prendre le pouvoir en lui-même).

1 : 17 : 15 : une tentative de libération des otages est tentée, on le suppose, par JCVD. L’enfant arrive à sortir et rejoins sa mère. Je ne sais pas exactement à quoi cela correspond. Plus tard à 1 : 25 : 37 une petite fille crie « ce n’est pas lui, ce n’est pas Van Damme ». Cette petite fille est la seule qui hurle la vérité « ce n’est pas Van Damme ». A un premier niveau, cela pourrait signifier qu’elle est la seule à dire que ce n’est pas JCVD qui est responsable du braquage, qu’il est un otage comme les autres. Elle incarne la pureté et l’amour de la vérité que l’on retrouve peut-être chez les « non-aware » (représenté par des enfants).

J’ai deux pistes pour expliquer plus profondément ce « ce n’est pas lui, ce n’est pas Van Damme » :

On notera que j’ai cité les noms « Arnold Schwarzenegger » et « Sylvester Stallone ». Cela signifie que je les suspecte également d’être (ou de représenter) des politiques persécutés et qu’ils sont donc cités à ce titre « positivement ». J’analyserai peut-être un jour « Total recall » ou « Rambo 1 » mais ce n’est pas sûr que j’aie le temps. De manière générale, je rappelle qu’on ne trouve aucun nom de personne sur ce site web qui serait critiqué/cité négativement.

1 : 18 : 20 : la foule crie « on veut des infos, on veut des infos ». Cela laisse supposer que la foule demande la vérité, des vraies informations. Mais il pourrait s’agir d’une demande de la vérité tout court ou d’une demande de la vérité de ce qui se passe dans la tête de JCVD. Ainsi il peut tout aussi bien s’agir du peuple demandant d’être éclairé que du peuple-agent-nation demandant qu’on lui livre ce qui se passe dans la tête de JCVD.

1 : 19 : 48 : JCVD a reçu une balle dans le bras (il a été blessé légèrement). Plus tard, on apprend que son représentant aux Etats Unis cesse de le représenter. Cela pourrait sous-entendre l’arrêt du soutien par les Etats Unis ou par Hollywood (la propagande) car c’est en direct de Los Angeles. Cette ville n’est peut-être pas choisie au hasard non plus : la cité des anges car les anges peuvent être également une métaphore des agents : ils voient tous, savent tous, semblent au service d’une sorte de Dieu… L’arrêt de ce soutien/de la représentation pourrait être lié au gentil qui tue le méchant ou bien à l’utilisation de la violence par JCVD (il saute dans le dos du méchant) etc… Ce ne sont que des pistes de travail.

Le gentil a tué le méchant. JCVD braque le neutre et lâche son arme, on ne comprend pas bien. Il y a un coup de téléphone et le neutre dit au policier « il lui a mis une balle dans la tête ». Cela reste peu clair. Un peu plus tard, les flics rentrent et JCVD demande à Arthur de ne pas tirer. Arthur ne tire pas (il respecte la demande de JCVD) mais fait exprès de faire un geste brusque pour se faire descendre. Il avait demandé auparavant un autographe de JCVD au nom d’Arthur. JCVD se penche, attristé sur Arthur agonisant et est saisi clairement par deux policiers qui, semble-t-il, l’amènent dehors. Mais bizarrement, il y a un revirement de situation inexpliqué et JCVD se trouve en réalité pris en otage par le neutre (alors que je le répète, on le voit clairement saisi par deux policiers). Je n’ai pas d’explication à cela mais je ne crois pas que ce soit une erreur de montage. Sur un tel film où tout est signifiant, cette « erreur de montage » signifie certainement également quelque chose.

1 : 27 : 52 : Après son coup de coude pour se libérer du neutre, JCVD est arrêté et embarqué dans une voiture. Le gentil flic essaie d’expliquer au méchant flic qu’il n’y a pas d’extorsion. Jusque-là le gentil flic semblait mené la barque et tenir la culotte (« dégage », « cassez-vous » adressé au chef du GIGN) mais après l’assaut, le méchant flic semble être aux commandes. La phrase « il n’y a pas d’extorsion » pourrait signifier que JCVD n’a pas volé d’argent à qui que ce soit (car je répète que je soupçonne qu’on ait tenté de le faire culpabiliser sur les sommes d’argent gagnés avec ses films : les millions, le manque d’égalité, de partage etc…). Une autre hypothèse est le terme « extorsion de fond ». Le terme « fond » fait référence à ce qui est important : les bases, les fondements de la société ou de la société secrète. On pourrait alors penser que ce qui est reproché secrètement à Van Damme est d’avoir voulu voler/saper/ extorquer les fondements, les bases de la société… en les mettant en pleine lumière… Je répète que je ne sais pas la vérité et que je cherche dans toutes les directions y compris si mes allégations, théories sont farfelues.

1 : 28 : 52 : musique « none of us are free » dont je vais maintenant commenter les paroles. Cette musique commence alors que la caméra survole le cadavre du gentil et du méchant : les deux seules victimes décédées du film. Il y a eu également trois blessés : un otage se fait tabasser, JCVD prend une balle et un otage prend un coup de pied dans la gueule.

« None of us are free » par Solomon burke : le texte original est en vert, ma traduction (imparfaite) est en rouge.

Well you better listen my sister's and brothers,
'cause if you do you can hear
There are voices still calling across the years.
And they're all crying across the ocean,
And they're cryin' across the land,
And they will till we all come to understand.

Allez-vous enfin entendre mieux mes frères et mes sœurs. Car si tu peux entendre, il y a des voies qui appellent encore à travers les années. Elles crient toutes depuis l’océan, et elles crient depuis la terre. Elles crieront jusqu’à ce que nous venions pour comprendre.

Explication : il y a encore en 2023 des gens qui crient depuis l’océan (des poissons, des personnes non-aware ) et depuis la terre (des agents) : ils crient parce qu’ils souffrent et effectivement, ils continueront de crier jusqu’à ce que quelqu’un vienne les écouter, les comprendre et tente d’apaiser leur souffrances. Ou est-ce que je me situe entre l’océan et la terre ? Et bien je me vois comme une sorte de poisson volant qui de temps en temps saute et voit la terre et peut ainsi la décrire aux autres poissons qui ne savent pas (les non-aware). On notera que cette chanson propose une explication bistable du monde : l’océan et la terre qui représentent deux niveaux d’accès à la vérité. D’autres schémas sont possibles : des multi-stabilités à la manière des poupées Russes. Il n’y a alors plus seulement deux niveaux mais trois, quatre, cinq etc… Encore une fois, il ne s’agit que de pistes sur la nature de la réalité, des faux planchers et de l’accès à la vérité.

None of us are free.
None of us are free.
None of us are free, [if] one of us are chained.
None of us are free.

Aucun de nous n’est libre, aucun de nous n’est libre, aucun de nous n’est libre si un seul de nous est enchainé. Aucun de nous n’est libre.

Explication : il y a plusieurs possibilités pour comprendre ce refrain. La première est la plus positive : si une seule personne est maintenue dans l’obscurité ou forcée d’adhérer/ enchainé à un système qu’elle condamne ou bien souffre d’une manière ou d’une autre quelle qu’en soi la raison dans des conditions où les autres détournent le regard, alors personne n’est libre car celui qui subit les atrocités que les autres ne préfèrent pas voir ni dénoncer peut devenir demain n’importe lequel d’entre nous. La liste de ce qui fait souffrir les humains est longue, encore aujourd’hui en 2023 et il n’y a pas que des choses obscures. Je pense notamment aux gens qui vivent dans la rue.

J’adhère essentiellement à l’idée ci-dessus à une nuance prés. Ce type de pensée mène à l’idée qu’il faut défendre une société basée sur le « un pour tous / tous pour un ». Cela sous-entend justement souvent la création d’une société secrète, d’un surhomme où l’union devient forcée. Et où ceux qui refusent de participer à l’union deviennent des ennemis, font l’objet de persécution, sont maintenu dans l’obscurité, ne jouissent pas des privilèges de ceux qui sont dans l’union etc…

Ainsi le concept même d’union pour prendre soin les uns des autres et ne négliger la souffrance d’absolument personne est une bonne chose en soi. Mais les conditions pour mettre en place cette même union, en 2023, semblent passer nécessairement par la violence, la persécution, l’obscurité et donc… la souffrance… ce qui nous ramène au point de départ.

And there are people still in darkness,
And they just can't see the light.
If you don't say it's wrong then that says it right.
We got try to feel for each other, let our brother's know that
We care.
Got to get the message, send it out loud and clear.

Et il y a encore des gens dans l’obscurité. Et ils ne peuvent tout simplement pas voir la lumière. Si tu ne dis pas que c’est mal/injuste alors tu dis que c’est bien/juste. Nous devons essayer d’avoir des sentiments les uns pour les autres. Laissons nos frères savoir que nous nous soucions de leur sort. Va pour avoir le message et envoie le fort et clair.

Explications : il y a effectivement encore des gens dans l’obscurité qui souffre : J’en suis un exemple clair encore aujourd’hui (je ne sais qu’une micro-parcelle de la vérité) et jusqu’avant mes 30 ans, je ne savais rien de rien. Il faut effectivement aider les gens dans mon cas et effectivement ceux qui taisent toute cette merde cautionnent et c’est mal. J’espère, par cette analyse, contribuer à sortir mes frères de l’obscurité.

None of us are free.
None of us are free.
None of us are free, one of us are chained.
None of us are free.

It's a simple truth we all need, just to hear and to see.
None of us are free, one of us is chained.
None of us are free.
Now I swear your salvation isn't too hard too find,
None of us can find it on our own.
We've got to join together in spirit, heart and mind.
So that every soul who's suffering will know they're not alone.

C’est une vérité simple que nous avons tous besoin d’entendre et de voir. Aucun de nous n’est libre si un seul de nous est enchainé. Aucun de nous n’est libre. Maintenant je jure que ton salut n’est pas trop difficile à trouver. Aucun de nous ne peut le trouver par lui-même. Nous avons à nous unir en esprit et en cœur. Pour que chaque âme qui souffre sache qu’elle n’est pas seul.

Explication : le paragraphe ci-dessus se trouve à la fois en T1 et en T2. En T1, on peut se questionner sur le fait que les agents semblent tous relier entre-deux par un fil de communication invisible : ils forment un surhomme. En T2, la thématique du salut est bien présente et des informations plus précises pour accéder à ce salut sont indiquées. Je ne sais pas s’il s’agit d’intox ou de la vérité.

None of us are free.
None of us are free.
None of us are free, one of us are chained.
None of us are free.

If you just look around you,
Your gonna see what I say.
Cause the world is getting smaller each passing day.
Now it's time to start making changes,
And it's time for us all to realize,
That the truth is shining real bright right before our eyes.

Si tu prends le temps de regarder autour de toi, Tu verras ce que je dis. Parce que le monde devient de plus en plus petit chaque jour qui passe. Maintenant, il est temps de faire des changements, Et il est temps pour nous de réaliser que la vérité brille vraiment sous nos yeux.

Explication : encore une fois difficile de discriminer entre T1 et T2. Le « il est temps pour nous de réaliser que la vérité brille vraiment sous nos yeux » peut faire référence au fait que tous les signes qui nous entourent sont rempli de messages secrets avec un sens équivoque à trouver : dans les chansons, les films, dans n’importe quel texte qui traine ici ou là comme une simple et innocente étiquette publicitaire par exemple ou bien dans les paroles prononcées par nos proches. Est-ce que ces messages laissés l’ont été intentionnellement par un système politique relativement proche de nous (T1) ou au contraire par un surhomme métaphysique / Dieu nettement plus éloigné c’est-à-dire nettement plus puissant (T2) ? Là se trouve la question et je n’ai pas la réponse mais JCVD pourrait l’avoir ou au moins en savoir un peu plus que je n’en sais.

1 : 29 : 02 : C’est la dernière section du film intitulée « quelques mois plus tard ». JCVD descend les escaliers de ce qui semble être un palais de justice (justice des hommes) mais le jeu de lumière et les vitraux en arrière-plan font plutôt référence au monde religieux : la justice de Dieu.

Une journaliste lui demande : « vous êtes d’accord avec cette décision de justice ? ». Un temps de silence et un ricanement sarcastique de JCVD. Le ricanement laisse supposer un profond mépris de la décision et donc de la justice des hommes ou divine. Une autre hypothèse est que la question le fait vraiment marrer étant donné le décalage entre la question posée et la réalité (politique ou métaphysique). Une dernière hypothèse pour expliquer ce silence (il refuse de répondre à la question) est la potentielle victoire du système politique ou du surhomme métaphysique qui semble avoir enfin réussi à museler JCVD. En effet ce dernier ne dit pas « c’est honteux, j’étais un simple otage comme les autres et on m’accuse d’être le braqueur »(lecture superficiel du film) ni « aidez-moi je suis victime d’un système de persécution atroce » (lecture plus profonde du film) mais il se terre dans le silence et accepte son sort (la prison) sans protester.

Pour les personnes « non-aware : notez qu’il est impossible d’expliquer cette condamnation si on s’en tient à la lecture superficielle du film : JCVD n’a rien à faire en prison puisqu’il est complétement innocent et que tous les otages le savent ainsi que le dernier braqueur (le neutre) qui s’est fait arrêter. La seule solution pour expliciter cette condamnation consiste à rentrer dans la logique équivoque du film. Je conseille donc aux personnes « non-aware » (les poissons) de questionner votre entourage concernant le second fil de lecture du film : les double-sens cachés derrière chaque signe. Voyez si vos proches reconnaissent un sens secret dissimulé dans le film. Quelle explication proposent-ils ? Est-ce que c’est courant selon eux dans l’industrie cinématographique de faire ce genre de chose ? Est-ce que c’est légal ? Est-ce que c’est moral/éthique ? Est-ce que vos proches rebutent à répondre à vos questions ? Est-ce qu’ils prétendent ne pas être assez intelligent pour comprendre ? Ou ne pas avoir le temps ? Est ce qu’ils s’énervent au moindre prétexte ? Est-ce qu’ils fuient pour éviter au maximum de rentrer dans la discussion et les détails avec vous ? Si oui, alors vous êtes peut-être sur le chemin pour découvrir tout ou partie de la vérité.

JCVD est condamné à trois ans de prison dont 1 ferme pour extorsion de fond. Le « 3 ans » pourrait signifier « Cheval de Troie en/dans » c’est-à-dire condamné à devenir un agent mais je reconnais que cette hypothèse du jeu de mot sur le 3 (trois vs troie) est un peu alambiqué.

1 : 31 : 16 : JCVD est en prison et donne des cours de Karaté : il est appelé au parloir par sa mère qui s’exclame : « tu n’as pas froid comme cela ? ». La thématique de la chaleur est largement utilisée de manière équivoque pour décrire les persécutions. Si plus personne ne te parle en français et se contente de parler en allemand avec toi (propos équivoque dans l’objectif de blesser), tu vas ressentir une immense froideur dans ta vie : tu te retrouves tout seul avec toi-même, les autres refusant ou ayant l’interdiction de te transmettre des calories (de la chaleur humaine). Quand mes persécuteurs comprennent qu’ils m’ont blessé ou touché via leur action secrète, il n’est pas rare que les discussions traitent de frigo, de congélateur. Sur le chemin en voiture (je prends toujours le même chemin donc c’est facile d’anticiper mes trajets), je croise des camions frigorifiques en panne sur le bord de la route et en l’espace de quelques heures, le thème du froid sera abordé par des angles multiples pour que je saisisse bien de quoi il est question. Pourtant, ici, à la question « tu n’as pas froid comme cela ? », JCVD répond « non ». Cela laisse entendre que la prison est néanmoins en mesure de lui transmettre la chaleur humaine dont tout un chacun a besoin pour vivre et que sa condition s’est paradoxalement améliorée : dans la banque, il était soumis à des pressions et des persécutions colossales alors qu’en prison, on lui retrouve le visage calme et serein. Il donne des cours de Karaté aux détenus : il y a certainement ici un double sens également mais je ne comprends pas exactement lequel. Il pourrait s’agir de former des hommes à l’action secrète et donc d’en faire des agents. Ou bien l’inverse : le temps passé dans « la poste » lui a permis d’acquérir de l’expérience et il est possible de penser qu’il est chargé de transmettre cette expérience non pas pour fabriquer des agents mais pour apprendre à résister aux attaques secrètes des agents. En effet, le karaté est un art martial de défense et non pas d’attaque. D’ailleurs le black dans le gymnase lui demande un truc du genre « comment tu fais si on t’attaque avec un couteau ? ». Il s’agit bien ici d’une leçon pour se défendre et non pas pour attaquer. A la toute fin, la fille de JCVD est dans le parloir. C’est elle qui signale sa volonté de parler en décrochant la première le combiné. Et alors JCVD prend également le combiné : il répond. Symboliquement, cela pourrait signifier que les générations futures vont revenir vers JCVD d’elles-mêmes pour écouter ce qu’il a à dire. Il pourra alors parler et transmettre sa vérité mais uniquement peut-être à travers le filtre du combiné et de la vitre du parloir : la police surveille ce qu’il dit et conserve un contrôle fort sur sa liberté d’expression.

Le film se termine sur la chanson « modern love » qui est une chanson écrite par David Bowie. Je sais que ce dernier est habitué aux chansons équivoques et le lecteur pourra se référer à la chanson « Space oddity ». Quand j’ai été placé sur « Mars » à l’automne 2015 (comprenez placer à l’isolement, seul, dans un monde horrible où tout le monde me fait la guerre, m’attaque), David Bowie est mort peu après et il y avait des affiches publicitaires destinés secrètement à mon intention (entre-autre) où l’on voyait David Bowie avec le doigt sur la bouche demandant par-là explicitement le silence « taisez-vous ». Etudions donc quelques paroles de cette chanson « modern love ». Je ne vais pas tout traduire mais simplement commenter ce qui m’apparait le plus important (ou ce que je comprends ou crois comprendre).

I know when to go out
Know when to stay in
Get things done

I catch a paper boy
But things don't really change

I'm standing in the wind
But I never wave bye-bye
But I try, I try
There's no sign of life
It's just the power to charm

I'm lying in the rain
But I never wave bye-bye
But I try, I try
Never gonna fall for [Modern love]

J’ai attrapé un livreur de journaux mais les choses ne changent pas vraiment […] il n’y a pas de signe de vie, c’est juste le pouvoir de charmer […] je ne tomberai jamais pour l’amour moderne.

Explication : il m’arrive ce qui m’arrive (persécutions secrètes depuis 10 ans) parce que j’ai découvert une infime partie de la vérité et j’ai tenté de la dévoiler à tout le monde en écrivant des textes, une alerte que je voulais envoyer entre autres à tous les « grands » journaux. C’était en 2014-2015. En cela je représente un “paper boy” : un livreur de journaux qui est capable d’écrire la vérité ou sur la vérité avec honnêteté et accepte de prendre d’énormes risques pour sa vie étant donné la puissance de frappe d’en face. Je pense que JCVD s’est retrouvé dans la même situation : il a tenté de transmettre la vérité au grand public et on lui a fait payer au prix cher. Concernant le « mais les choses ne changent pas vraiment » : il est possible (et j’écrirai plus tard là-dessus) que nos persécuteurs connectent les persécutions qu’ils font endurés à leur victime (moi, JCVD) à un certain pouvoir de changer les choses. Notez qu’il pourrait tout aussi bien s’agir d’intoxication et je ne suis sûr de rien.

J’identifie deux types différents de « pouvoir de changer les choses »: il peut s’agir de modifier des éléments du système (1 : de la politique classique) ou bien de changer les règles du jeu du système (2 : disons de la métapolitique). Quelle est la nuance ? Prenons un exemple : « est-ce que le prix du tabac va augmenter / stagner / ou diminuer ? » C’est une question politique. A l’inverse « pourquoi, au nom de quoi, quelqu’un a-t-il le droit de décider si le prix du tabac doit augmenter ou non ? » est une question métapolitique qui a trait au système et à ses règles internes secrètes et à l’éventuel remise en question du dit-système. Il n’est pas impossible que JCVD et moi-même aient disposé ou disposent d’une influence notable sur des aspects politiques ou métapolitiques et ce sans même que nous le voulions ou le sachions c’est-à-dire sans que notre consentement soit nécessaire. C’est peut-être ce dont parle la phrase « but things don’t really change ». Le fait d’avoir « attrapé un paper boy » pourrait faire changer les choses mais pour une raison qu’on ignore et qui n’est pas expliquée dans la chanson, les choses ne changent pas. Cela pourrait potentiellement signifier que ni JCVD ni moi (ni les gens comme nous) n’aurions eu la force nécessaire / trouver une solution pour faire changer les choses à un niveau politique ou métapolitique. Tant que la souffrance existera sur cette terre, il me semble évident qu’il reste pourtant des choses à changer. Je me suis parfois interrogé sur l’accès potentiel (qui me serait proposé) d’utiliser la puissance et la machine des services secrets pour faire bouger des lignes. Je m’y suis toujours refusé malgré l’enjeux : la souffrance. Les raisons à cela sont multiples (en T1 et en T2) et je ne vais pas les aborder ici. Je crains parfois qu’on me reproche de ne pas avoir fait ce qu’il fallait mais si vous connaissiez les contraintes qui sont les miennes, vous comprendriez. JCVD s’est-il retrouvé dans le même cas ? Je ne vais pas parler à sa place d’autant que ce paragraphe suit une piste très hypothétique où les risques d’intoxication sont majeurs. Autrement dit, il est très plausible que je raconte n’importe quoi.

« there is no sign of life, it’s just the power to charm […] never gonna fall for modern love » « Il n’y a pas de signe de vie, c’est juste le pouvoir de charmer […] je ne tomberai jamais pour l’amour moderne. ». La critique de l’absence de signe de vie peut cibler aussi bien JCVD et moi-même que le surhomme / la machine qui nous persécute. Je penche néanmoins pour le surhomme qui est à l’évidence une machine bestiale capable de faire des choses inhumaine et cruelles. « je ne tomberai jamais pour l’amour moderne ». Ici Bowie semble nous dire qu’il ne croit pas une seconde en ces leviathans / ces surhommes chargés de créer un lien d’amour moderne entre des agents qui ne se connaissent pas. C’est mon interprétation du terme “amour moderne”: je ne sais pas si elle est correcte. Il s’agit du lien qui unit deux personnes appartenant au même clan, ayant « signé » le « un pour tous, tous pour un » et qui sont éventuellement capables d’aller jusqu’à mourir l’une pour l’autre sans même se connaitre, sur la simple base de l’appartenance au même clan/union/surhomme/système etc…

On voit donc, en filigrane, se dessiner deux systèmes politiques possibles (et opposés) : une société avec des individus disposant chacun de leur propre boussole (si tant est que cela soit possible) ou une société avec un fil invisible, une union sécrète entre les personnes qui transforme l’humanité en organisme à part entière (surhomme). Entre les deux, il y a le gradient des possibles avec des systèmes du type : les gens dans la vie de tous les jours sont 80% individus (leur propre boussole, leur liberté individuelle), 20% soldat/agent d’un surhomme (obéissant sans discuter à ce qui leur est demandé). Ou 50/50 ou 20/80 etc… Je suspecte donc que derrière le « je ne crois pas en l’amour moderne » se cache ce type de considérations politiques. Il est néanmoins fort possible que je fasse plein de contre sens.

walks beside me
(Modern love) walks on by
(Modern love) gets me to the church on time
(Church on time) terrifies me
(Church on time) makes me party
(Church on time) puts my trust in God and man
(God and man) no confession
(God and man) no religion
(God and man) don't believe in modern love

L’amour moderne me permet d’arriver à l’église à temps, l’église à temps me terrifie, me fait faire la fête, me fait croire en Dieu et en l’Homme. Dieu et l’Homme : pas de confession, pas de religion, (je) ne crois pas en l’amour moderne.

Explication : ici la présence du vocabulaire religieux signale qu’on navigue en T2. Je vous rappelle que JCVD, dans son discours face camera, ne parle pas de persécutions politiques mais de Dieu, de culpabilité, de grande souffrance etc… Ici aussi, il est question d’une église ou d’un Dieu qui terrifie. Je rappelle également que j’ai vu beaucoup de choses dans ce registre et que je suis moi-même également terrifié par ce que j’ai pu voir. Je répète à nouveau que je ne sais rien et ne comprends essentiellement rien à ce qui m’arrive. Je ne sais pas à quoi correspond tout ce bordel e j’essaie simplement de transmettre honnêtement le peu que je sais pour éclairer ceux qui le sont moins que moi ou pour laisser la possibilité à ceux qui en sauraient plus de m’éclairer.

It's not really work
It's just the power to charm

I'm still standing in the wind
But I never wave bye bye
But I try, I try
Never gonna fall for

« Ça ne marche pas vraiment, c’est juste le pouvoir de charmer. »

Explication : cela pourrait faire référence au fonctionnement en surhomme. La phrase pourrait sous-entendre qu’au fond, cela ne marcherait pas vraiment : le but d’une union secrète pour se prémunir de la souffrance les uns les autres n’aboutiraient qu’à plus de souffrance et plus de déviance de l’humanité vers la catastrophe finale. Le « c’est juste le pouvoir de charmer » pourrait faire référence aux techniques de retournement pour persuader une personne de rejoindre l’union, de devenir un agent, d’être « une cellule » du surhomme. L’auteur nous dit qu’il s’agit selon lui d’intox, de charme pour persuader et non pas pour convaincre, que tout cela serait du flan et qu’au final, la personne humaine ne s’y retrouverait pas. Mais encore une fois, ce n’est qu’une hypothèse pour expliquer de quoi parle ou semble parlé l’auteur de la chanson.

Les choses sont sans doute beaucoup moins caricaturales en réalité et il n’y a pas des individus d’un côté et des surhommes de l’autre. Un autre angle d’attaque consiste à se demander ce qu’est notre psychisme ? Comment il fonctionne ? D’où viennent nos représentations, nos pensées ? Que représentent nos désirs, nos émotions, notre volonté de puissance ? Plonger dans notre intériorité permet peut-être d’inférer ce que sont des interactions humaines justes et souhaitables pour l’humanité, les êtres sensibles et la vie de manière générale. Mais ce n’est encore qu’une piste parmi d’autres.

Avant de conclure cette analyse, je voudrais revenir à 1 : 02 : 10 pour écouter le père de JCVD. Voyons donc cela :

1 : 02 : 10 : le petit chef du GIGN : « votre forcené de fils a déjà blessé quelqu’un ». Le père de JCVD répond : « Il ne s’appelle pas forcené. Il s’appelle Jean-Claude, il s’appelle Camille, il s’appelle François, il s’appelle Van Damme ou Van Varenberg mais il ne s’appelle pas forcené. ». A ce moment du film, JCVD bénéficie encore du statut de personne : il a un nom et un prénom et il est défendu par son père. Je pense que la métaphore du père fait référence à la lumière, à la vérité, à la personne, aux étoiles dans le ciel, « les stars » qui guident les navigateurs pour trouver le nord. A ce stade du film, JCVD semble donc encore bénéficier du statut de personne mais il est en danger. Ceci est illustré par des étoiles en bois posées à terre sur le sol à l’arrière-plan : l’étoile est à terre.

Le gentil flic a encore autorité et peut simplement balancer un « dégage » au chef du GIGN. Ce dernier est de petite taille ce qui fait potentiellement référence à une police secrète politique utilisant des moyens bien « petits » pour arriver à ses fins. D’autre part, il dirige des hommes en uniforme noirs cagoulés. La présence de l’uniforme et de la cagoule signale qu’on leur a enlevé leur statut de personne, d’individu : ils utilisent la violence non pas en leur nom propre mais pour un corps policier et politique : il s’agit donc d’agents. A la fin, le gentil flic n’est plus en mesure de défendre Van Damme et c’est le petit flic du GIGN qui donne le « la » et met JCVD en prison pour « extorsion de fond ». Ce retournement de situation illustre peut-être le fait que malheureusement, le petit flic (la nation/ société secrète/surhomme) arrive à ses fins et arrête la personne JCVD, la prive de sa liberté et la met dans une prison psychique où il est condamné à devenir un agent/un pion. Symboliquement, on peut penser que Jean-Claude, Camille, François Van Damme ou Van Varenberg est mort. Il rejoint les rangs immenses des agents qui ont perdu leur libre arbitre.

Le motif invoqué par le petit flic du GIGN est « il a déjà blessé quelqu’un ». La scène où un otage est blessé se trouve en 37 : 30. Un otage essaie de piquer le pistoler d’Arthur (le gentil Van Damme). S’en suit une altercation entre Arthur et l’otage et ce dernier est rapidement neutralisé. Mais le méchant arrive et tabasse encore un peu l’otage. C’est à partir de là que le rideau de fer est baissé. On peut soupçonner que la police politique surveille les personnes/individus jusqu’à ce qu’ils blessent quelqu’un et décident à partir de là, de sortir de l’ombre vis-à-vis de la dite personne et de commencer le processus de persécution qui mène ultimement au retournement : la personne est forcée de devenir un agent. On comprend qu’une telle police politique est susceptible de séduire et d’apparaitre juste aux yeux des gens : tout le monde serait livré à la même enseigne : chaque personne est confrontée à la vérité, à la réalité politique une fois qu’elle a blessé quelqu’un. Le « déjà » dans « il a déjà blessé quelqu’un » pourrait laisser entendre qu’il y a une deuxième chance (autrement dit, il faudrait blesser deux personnes) car au moment où il prononce cette phrase, le petit flic n’a pas encore autorité sur JCVD. La deuxième blessure pourrait être quand Arthur met un coup de pied dans la gueule du jeune en voulant faire tomber sa cigarette. Tout cela est très hypothétique je le reconnais. La grande limite que tout le monde voit instantanément à une telle police politique réside dans l’objectivité du « il a déjà blessé quelqu’un », la méthode de mesure. Il peut y avoir 1000 personnes qui disent objectivement et en toute sincérité : « il a blessé un tel » alors même que cela ne correspond pas à la réalité. Cette police politique se heurte à la complexité, à la phénoménologie et aux limites qui perdureront toujours, de son système de mesure. L’argument de défense qui est probablement invoqué est « c’est vrai mais c’est le moins pire des systèmes ».

Illustrons par un exemple simple les limites de la mesure (je ne sais pas si l’histoire est vraie, elle est tirée de mémoire d’un ouvrage de Matthieu Ricard, un moine). Un homme aux Etats unis abat froidement des dizaines de personne : un tueur de masse. Tous les témoins peuvent objectivement prétendre qu’il a blessé (et en l’occurrence tué) des gens. On retrouve chez lui une lettre écrite de sa main expliquant qu’il est pris d’une irrépressible envie de tuer, qu’il a tout fait pour se refréner mais que c’est impossible et qu’il va craquer. Il demande qu’une autopsie soit réalisée après sa mort pour comprendre pourquoi une telle pulsion le dévorait. L’autopsie est menée et on découvre une énorme tumeur cérébrale qui comprimait telle zone du cerveau responsable des émotions (je dis n’importe quoi : l’hypothalamus peut-être de mémoire). 1000 personnes incriminent un homme. L’imagerie cérébrale l’innocente complétement. C’est un exemple extrême mais chacun comprend l’expression « le diable est dans les détails ». On peut même défendre l’idée que nul n’est méchant volontairement étant donné à quel point nos émotions nous contrôlent. Dans bien des cas, il n’y aucun pilote à bord et nous ne sommes que le jouet des circonstances, des situations et des émotions. C’est ainsi.

Tout système politique qui persécute une personne au lieu de persécuter sa tumeur (prit ici dans un sens métaphorique large) est un système politique faible. C’est pourquoi, je m’évertue à ne pas m’en prendre aux agents qui ont une sorte de tumeur implantée dans le cerveau dont je ne connais pas exactement la nature. Ne pas les blesser constitue mon principal poste de dépense énergétique psychique. Quand j’échoue c’est qu’une émotion a pris le dessus en moi. Si je ne souhaite pas les blesser c’est entre autres, pour montrer l’exemple de quelqu’un qui cherche à atteindre la tumeur et non pas la personne. Massacrer les gens n’a aucun sens. Cela n’a aucune chance d’impacter ou de modifier un système qui organise obscurité et lumière dans les interactions humaines. Néanmoins, j’innocente immédiatement toute personne qui aurait succombé à la violence face à une telle machine monstrueuse.

Mon exemple du tueur de masse et de sa tumeur souffre d’un défaut. Puisque c’est un cas extrême, il pourrait laisser entendre que JCVD a blessé quelqu’un de manière extrême, que le petit chef du GIGN cherche et punit des fautes extrêmes. Ce n’est pas ce que je crois. S’il y a effectivement un petit chef du GIGN qui sévit ici ou là, les blessures infligées qu’il cherche à démontrer pour légitimer les persécutions « avec l’annuaire téléphonique » et le processus de retournement sont probablement nettement plus banales car la plupart des gens sont des agents. Donc la plupart des gens ont été retourné suite à des blessures infligées (réelles ou hypothétiques) qui ont été jugées ainsi dans l’ombre par un petit chef, un petit procureur ou/et un petit juge.

Alors qu’à bien pu faire JCVD pour mériter ces persécutions ? Qui a-t-il blessé et a-t-il d’ailleurs réellement blesser quelqu’un ? D’une part, tout cela ne me regarde pas mais surtout, je ne crois pas que cette police politique (ou qui ce soit d’ailleurs) dispose des moyens pour me persuader ou me convaincre de la culpabilité de JCVD. Même si JCVD était lui-même convaincu de sa propre culpabilité et me relatait en détails « le mal qu’il a fait », il ne me convaincrait pas. Les moyens dont disposent les services secrets pour persuader d’une part (1) et écrire et d’imposer leur réalité d’autre part (2) sont trop puissants. Il me faut donc écrire ma propre réalité en faisant fi du monde phénoménal pour me concentrer uniquement sur les réalités spirituelles. Et donc dans ce monde imaginaire, dans ma poste à moi si cela vous fait plaisir, JCVD est innocent et blanc parce que j’ai décidé d’écrire ma réalité ainsi. Chacun est libre ou non d’y adhérer. Certains pourraient trouver « un peu trop facile » que j’écrive ma réalité, ma vérité comme cela, en faisant fi des phénomènes / des éléments de contexte et, pour le dire autrement, des autres et de leur avis. Le monde horrible dont lequel on évolue tous, ne me laisse malheureusement pas le choix.


Parenthèse concernant mon cas personnel. Cliquer pour dérouler.

Voyons maintenant ce que j’ai pu faire pour mériter ces persécutions. Je rappelle que cette piste d’une pseudo-justice secrète n’est qu’une piste. Je la déroule jusqu’au bout mais je n’y crois que très partiellement car il y a beaucoup choses qui ne collent pas. La première chose qui ne colle pas c’est que je n’ai essentiellement fait du mal à personne durant ma vie. Quand j’avais 20 ans, j’ai quitté une jeune femme de façon vraiment honteuse. Elle – et elle seule – peut dire si elle me croise : « tu m’as blessé, t’a vraiment fait de la merde, tu es un méchant. » et je n’aurais pas vraiment d’autres choix que d’acquiescer en baissant les yeux. Il y a aussi quelques ivrogneries dont je rougis encore et s'il y a eu des personnes blessées, elles ne l’ont sans doute pas été beaucoup ni longtemps et donc je ne relate même pas ces anecdotes. Après il y a ce que j’appelle les « dossiers » -- qui n’en sont donc pas -- et le vocabulaire est assez croustillant : « brainstorm pour braquer le Pizza hut où je bossais», « fabrication et test de plastique explosif», « passion aussi courte que stupide pour être recruté à la DGSE dans la lutte contre les armes biologiques », « lecture dans l’ombre, du blog d’une collègue dans des conditions donc... peu brillantes », « falsification de données scientifiques » etc… Tout cela peut sembler « énorme » ou donner le sentiment qu’il y a « matière à » mais malheureusement, il n’y a pas « matière à ». Le « petit chef du GIGN » sait probablement que tous ces dossiers s’effritent entre ses mains. Il pourrait tout balancer, tout publier, cela n’aurait pas la moindre importance ni la moindre valeur à mes yeux. Ni aux siens d’ailleurs car on n’en est plus là. Il n’a rien contre moi et j’ose espérer qu’il le sait depuis longtemps, sinon depuis toujours.

Je me suis demandé un temps si je n’avais pas été victime d’un coup monté : quelqu’un qui aurait volontairement inventé de toute pièce des choses contre moi mais cela me semble peu plausible pour deux raisons. Premièrement, leur système de mesure par corrélation dissuade sans doute de s’amuser à faire ce genre de chose. Deuxièmement, je ne me vois pas d’ennemis. Comme je n’ai fait de mal à personne, je ne vois pas de gens susceptibles de me détester ou de me haïr. Donc le coup monté, je n’y crois pas trop.

Une autre hypothèse est que le « petit chef du GIGN » croit sincèrement à « ma culpabilité ». Leur système de mesure est à la fois très performant et très faillible : ils sont capables de mesurer chaque acte, chaque parole et même chaque pensée de l’individu surveillé dans l’ombre à son insu. Ils sont même capables d’induire ces actes, ces paroles et ces pensées. Cela génère une précision diabolique mais révèle en même temps les limites de la valeur de l’information ainsi obtenue et ils le savent. Ils ne mesurent pas une personne de manière indépendante mais le résultat de la poupée de cire qu’ils ont fabriquées dans l’ombre. Le nombre de boucle de rétroaction est telle qu’on peut se demander « mais que mesurent-t-ils exactement au juste ? ». La présence de faux-planchers essentiellement de partout rend illusoire l’idée d’une mesure juste, indépendante, valable. Par chance, n’ayant essentiellement blessé personne, je n’ai même pas besoin d’invoquer ce biais pour me justifier mais je le valide néanmoins pour les autres.

Je ne crois pas trop à cette hypothèse du petit chef qui persisterait à tout prix à vouloir voir en moi un coupable là où il n’y a qu’un innocent. Ils sont trop intelligents pour cela. De toute façon en politique, rapidement, il n’y a plus « coupable, innocent, juste, injuste », il y a celui qui impose sa vérité aux autres. Les gagnants écrivent l’histoire comme on dit et il faut comprendre que les choses ne se passent pas seulement ainsi pour les conflits interplanétaires mais également à l’échelle de l’individu. Le dominant impose toujours sa réalité, sa vérité dans le monde phénoménal. Cela est vrai dans la cour de récréation comme dans toutes les guerres. Ainsi je ne crois pas que le pouvoir en place croit en la culpabilité de qui que ce soit même s’il met potentiellement en place une cour de justice secrète pour asseoir ses intérêts. L’enjeu se situe ailleurs : il s’agit de faire croire aux gens qu’ils sont coupables dans l’objectif de les retourner. Voilà une hypothèse pour expliquer à quoi ont été confronté potentiellement JCVD et moi-même : une institution judiciaire aussi bien sécrète que factice.

Fin de la parenthèse.


1 : 32 : 15 : Venons-en maintenant à la dernière image du film :

En première lecture, il s’agit d’un hommage aux parents de JCVD. Cette lecture est la seule à laquelle je fais crédit. Comme JCVD, j’aime mes parents et je trouve très bien qu’il leur rend hommage. D’une certaine manière, cette lecture-là ne me concerne pas : c’est la vie privée du JCVD. Je vais donc me concentrer sur la deuxième lecture possible.

Je l’ai dit ailleurs, la figure du père et de la mère sont largement utilisée par les services secrets pour faire référence à autre chose. La figure du père pourrait faire référence à la vérité, à la lumière, à la protection de la personne. Ce n’est donc pas un hasard s’il y a un soleil au-dessus de Jean-Pierre. Je soupçonne également que la figure du père fasse référence à l’Etat c’est-à-dire la partie visible du pouvoir en place : celle qui s’assume. La plupart des choses que l’on achète sont fiables, elles sont vraiment ce qu’elles paraissent être : si vous achetez une pomme dans un supermarché, vous mangerez bien une pomme et non pas un poison dans lequel un salopard a foutu de la radioactivité. Il y a donc une relative confiance dans les marchandises ainsi que dans d’autres choses que je ne vais pas lister ici mais qu’on pourrait catégoriser ainsi : « tout ce qui est vraiment ce qu’il parait être ».

La figure de la mère fait potentiellement référence à la mère protectrice, la nation, la société secrète, le surhomme qui adapte le cadre beaucoup trop rigide de l’Etat pour gérer la réalité des situations que rencontrent les gens. La figure de la mère est donc associée à la partie « ombre », « obscurité » : c’est l’huile dans les rouages qui permet à la machine de fonctionner. Par exemple, si une loi empêche de sauver quelqu’un, la loi est contournée pour permettre à cette personne d’être sauvée quand même. C’est pourquoi, il est possible que cette figure de la mère qui s’adapte à la réalité soit associée à la notion d’amour. Il me semble fort probable que ce soit également « la mère » qui soit chargée de satisfaire les besoins et les désirs de ses agents ce qui expliquerait également l’association au mot amour. Quand on donne aux gens ce qu’ils veulent/désirent/ont besoin, on se fait aimer. C’est ainsi.

On retrouve donc mon idée d’un système politique à deux composantes mère/père ou obscurité/lumière. La question que je me pose donc c’est : est ce que JCVD, à la fin, valide ce système dont il semble pourtant avoir été la victime ?

Car ma lecture du système père/mère est quelque peu différente. Déjà je ne comprends pas quel père (la vérité) peut tolérer la mère (le faux). Même si on peut tous comprendre le concept d’huile dans les rouages ou de petit mensonge pour un plus grand bien, à l’échelle d’un système, un père qui cohabite avec une mère, cela représente une immense compromission. Et on ne voit plus trop ce qu’il peut bien rester de « père » en lui. L’autre problème c’est la question de l’amour. Je n’identifie pas la mère à l’amour mais bien à la cruauté, à la bêtise. Si j’ai eu l’immense chance d’avoir des parents biologiques aimants, je nie avoir eu une « mère-nation-politique » m’ayant distillé de l’amour. Passe encore les 10 dernières années de persécutions. Le problème c’est les 30 années d’avant. Elles n’ont pas été meilleurs. Je suis juste un mec qui s’est pris des coups toute sa vie sans les rendre. En 2015, je ne suis pas passé du paradis à l’enfer mais d’un enfer à un autre. Peut-être que je suis l’exception puisque les autres semblent trouver leur maman si juste, si merveilleuse ? Peut-être suis-je seulement un pessimiste ou un ingrat ? Car ma foi, j’ai eu de quoi manger, de quoi me chauffer ainsi que quelques calories humaines durant ces 40 ans : de quoi je me plains ? Je pense que cette « maman politique » est malade, gravement malade. Elle détruit lentement le psychisme des gens et je ne suis même pas sûr qu’elle en soit consciente. Votre monde avec ces deux planchers (« aware » et « non-aware ») est beaucoup trop violent pour moi et c’est pourquoi je ne le rejoindrai jamais.

Il est possible que JCVD ait une lecture différente de la mienne. Et il n’est pas clair pour moi si JCVD dénonce toutes ces bêtises ou s’il se range ultimement du côté de ceux qui jugent ce système nécessaire. Les deux interprétations sont possibles : l’image finale avec le soleil et le cœur suggère un avis plutôt positif de JCVD. Mais à la fin du film, il est en prison ce qui suggère fortement que la réalité politique dont il est victime, qu’il dénonce et veut nous montrer, c’est justement cette prison psychique.

Comment détruit-on un tel système ? Cela me semble très compliqué car structurellement, les interactions humaines contiennent lumière et obscurité. Tout le monde veut pouvoir disposer d’une vie privée or qu’est ce que la vie privée sinon la demande du droit de pouvoir faire sa petite tambouille interne sans que d’autres s’en mêlent ? Et que retrouve t’on dans cette petite tambouille interne ? Le faux, la manipulation, la violence… Je ne suis même pas certain que nous puissions nous passer de tout cela même si nous le désirions vraiment. Nous ne contrôlons pas suffisamment nos pensées pour cela : combien de petits mensonges distillons-nous aux autres (sans même parler de service secret) parce que c’est plus pratique et que cela rend les relations plus faciles ? Combien de pensées violentes s’imposent à nous si quelqu’un (bien souvent un de nos proches) nous dit ceci ou nous fait cela ? Nous n’avons pas la possibilité de stopper ce flux de pensées, ou ces paroles/mensonges automatiques qui sortent sans y réfléchir pour préserver les conventions sociales. Même les petites manipulations sont souvent faites sur un mode automatique et inconscient. Je crois que nous sommes tous victimes de ce manque de contrôle sur nos pensées/nos paroles et nos actes. Quelle est le lien entre toutes ces petites choses et la police politique/les faux planchers/ toutes ces monstruosités ? Ces dernières se mettent en place parce qu’il y a ces petites choses : nous manipulons les autres sans même en avoir conscience, nous mentons à tort et à travers et la moindre émotion qui passe plonge un grand nombre d’entre nous dans l’extrême violence. C’est ainsi. A partir de ce constat, des gens veulent pouvoir réguler « tout cela » avec un système… Nous en sommes probablement là en 2023. J’ai la chance d’être un homme qui ment très peu, ne recours jamais à la violence physique et déteste manipuler les autres (même s’il existe certainement des formes de manipulation inconscientes) mais c’est sans doute en grande partie le hasard qui m’a fait comme cela. Né dans d’autres circonstances, j’aurais pu être un manipulateur ultra-violent qui ment à tort à travers. C’est ainsi. De plus, nous défendons naturellement et inconsciemment un point de vue (ou un système) qui nous fait du bien (peu importe qu’il fasse du mal à d’autres) et réciproquement nous l’attaquons s’il nous fait du mal (peu importe qu’il fasse du bien à d’autres). « La pensée d’un homme c’est son traitement ». Les systèmes politique ne sont pas défendus ou attaqués par nous-mêmes parce qu’ils sont bien ou mal mais parce qu’ils nous font du bien ou nous font du mal.

Alors que faire ? Dans la série True detective saison 1, un détective est blessé et se retrouve à l’hôpital après avoir tenté de démanteler un vaste réseau de violeurs et d’assassins masqués. De mémoire, il pleure et espère simplement qu’il y aura toujours plus d’étoiles dans le ciel. Je crains d’en être réduit à la même espérance. Comme je ne compte pas torturer qui que ce soit pour le forcer à dire la vérité, je n’ai pas d’autres alternatives que l’espoir que d’autres suivront mon chemin.

Il est probable que le système lui-même crée cette possibilité si bien que même ma proposition d’apparence subversive n’est en réalité qu’une possibilité déjà proposée par le système. Autrement dit, même en disant cela, je fais le jeu du système ou du meta-système si vous voulez. Je rappelle ici que je ne prétends pas disserter sur quelque chose de vrai et de sûr. Je répète que je ne sais pas la vérité. Ce ne sont que des pistes. La seule chose que je peux jurer c’est qu’elles sont proposées avec une totale sincérité.

Ainsi, si vous voulez faire changer le système, il faut arrêter de dire que le film « JCVD » est une simple comédie sur fond de braquage. C’est un film triste, à double entente, qui traite de choses très graves, des choses qui font réellement souffrir beaucoup de gens sinon tout le monde. Normalement, si vous avez lu cette analyse en entier, vous savez que ce que je dis est vrai. Il y aura un prix à payer si vous dîtes la vérité et je ne vous cache pas que ma vie n’a rien de facile. Mais le jeu pourrait en valoir la chandelle.

Viafx24, le 8 février 2024.